Le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH) en République démocratique du Congo (RDC) a annoncé l’enregistrement de 257 violations des droits de l’homme.
Selon un rapport du BCNUDH reçu jeudi, le nombre des violations représente une augmentation par rapport au mois de juillet, où le bureau a enregistré 171 violations des droits de l’homme.
Le nombre de victimes de ces violations était passé de 405 à 638, soit une hausse d’environ 58%, précise le texte.
Les provinces les plus touchées restent les provinces de l’est de la RDC, à savoir les provinces Orientale, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.
“Pour ces trois provinces, le nombre de victimes des violations des droits de l’homme reste élevé, soit 535 victimes, ce qui représente environ 84% du nombre total de victimes enregistré dans tout le territoire de la RDC”, indique le rapport.
Selon le BCNUDH, les agents étatiques aurait été responsables de 57% des violations des droits de l’homme enregistrées.
Parmi les agents étatiques, les militaires des Forces armées de la RDC (FARDC) et les agents de la Police nationale congolaise ( PNC) auraient été responsables respectivement d’environ 28% et 25% du nombre total des violations des droits de l’homme documentées par le BCNUDH en août.
Les combattants des groupes armés seraient responsables de 111 violations des droits de l’homme, soit 43% du nombre total de violations des droits de l’homme.
Les combattants Maï Maï sont accusés d’être responsables de 53 violations avec 164 victimes, et le Front de résistance patriotique de l’Ituri (FRPI) serait l’auteur de 30 violations et 123 victimes.