Au Mali, 38,5% des enfants souffrent d’un retard de croissance et il est peu probable que le pays atteigne les objectifs de la malnutrition. C’est du moins ce qui ressort du rapport portions inégales de Save the children, dont le lancement national a eu lieu le jeudi 25 août au grand hôtel de Bamako lors d’un déjeuner de presse.

La cérémonie de lancement était présidée par Sékou Oumar Traoré, conseiller technique au ministère de la Santé et de l’Hygiène publique. Il était entouré pour la circonstance par le directeur-pays de Save the children, Kevin Novotny et de la présidente du parlement des enfants du Mali,Fatoumata Sangaré.

Le rapport dont le lancement sera célébré  partout dans le monde, donne des pistes de solutions à plusieurs pays pour introduire progressivement le concept d’exclusion dans les débats nationaux sur la nutrition. En outre, ce lancement nationale offre la possibilité à Save the children pour plaider auprès du gouvernement malien afin de traiter en toute urgence cette question et d’introduire le concept dans le débat sur la nutrition.

Dans son intervention, le directeur-pays de Save the children a exprimé toute sa reconnaissance au département de la santé pour avoir accepté de parrainer ce lancement. A ses dires, des millions d’enfants ne bénéficient pas d’une nutrition adéquate. Occasion pour lui, d’inviter les autorités maliennes à accorder une importance particulière à ce rapport.

Pour sa part, le conseiller technique en charge de la pharmacie au ministère de la Santé a au nom de la ministre, exprimé le soutien de l’ensemble du département pour un combat quotidien dans la lutte contre la malnutrition.

« Le Mali fait parti des pays à faible morbidité. Mon département s’engage par ma voix à renforcer les dispositions dans cette lutte », a-t-il souligné.

A noter qu’auparavant, la présidente du parlement des enfants du Mali, a lancé un message de plaidoyer à l’endroit de tous les acteurs. Selon Fatoumata Sangaré, l’atteinte des objectifs de développement durable demande forcement l’implication de tout un chacun.

La rédaction