La coutume pour les fidèles musulmans pendant le mois de Ramadan qui est de se regrouper pour rompre, prier, prêcher, ne l’ai pas cette année. Car avec la maladie du Coronavirus les donnes ont changé avec la situation sanitaire. « Chaque année, je prie avec mes voisins devant ma porte la prière de tarawih « n’affila » mais cette année, j’ai décidé de ne pas regrouper les gens, car la situation est très critique. Et c’est une bonne manière pour me protéger ainsi que les membres de ma famille, et mon voisinage, car au stade où nous sommes, personne ne connaît l’état de santé de quelqu’un. Donc le mieux est que chacun prie chez lui, » nous confie Touré un septuagénaire à Baco-djicoroni.
Il faut savoir que malgré les dispositions prises, la prière collective est toujours observée dans nos mosquées, les espaces libres dans nos quartiers même si l’affluence est moins dense par rapport ou autres années. « La prière de tarawih fait partir des Suna du prophète Mohamed PSL pendant le ramadan, qui est très recommandé. Dix Rakat comme le faisait le prophète, mais il n’est pas interdit de faire plus. Il dit dans un hadith rapporté par Al-Boukhari : « Quiconque passe les nuits de Ramadan en prière par foi et en espérant la récompense auprès d’Allah verra ses péchés antérieurs pardonnés. » Nous explique l’imam Haidara du GOLF.
« Nous ne pouvons pas ne pas faire la prière collective, c’est à la fois un devoir et une obligation. Cependant, nous avons procédé à quelque changement, comme le fait de commencer un peu plus tôt la prière pour finir avant 21 H, l’heure du couvre-feu. À part les habituées nous accueillons moins de monde cette année. Ce n’est pas un problème de rester à la maison et faire la prière si vous avez une personne capable de guider la prière. Ce qui est sûr la récompense est toujours assurée, s’il plaît à Dieu », Nous confie-t-il.
ADAM DIALLO
Source: Bamakonews