La circulation à Bamako est régulée par les policiers de la compagnie de la circulation routière (CCR). En effet, au niveau chaque feu tricolore ou rond-point, nous les voyons le sifflet à la bouche pour faciliter la circulation ou contraindre tous les usagers à respecter le Code de la route, par conséquent assurer la sécurité des uns et des autres. Ainsi, circuler à Bamako relève d’un vrai exploit pour les différents usagers. Mais, le cas des Sotrama est devenu un casse-tête qui interpelle tout le monde. Ces moyens de transport en commun font face à une verbalisation systématique, assimilable à un racket au quotidien par les hommes en uniforme.
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En effet, le policier se permet de faire arrêter à tort ou à raison toute Sotrama qui ne s’est pas acquittée de la redevance journalière officieusement instituée, mais connue de tous les responsables. A défaut de paiement, le cahier du véhicule ou le permis du chauffeur est confisquée.
Alors, pour ne tomber dans cette situation (paiement de la redevance en plus des pénalités au niveau de la direction générale, certains chauffeurs préfèrent prendre la poudre d’escampette mettant du coup en danger la vie des usagers dans la circulation et ceux qui sont dans le véhicule.
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En tout état de cause, il faut reconnaître que les policiers jouent un rôle très important dans la régulation de la circulation routière. Il suffit qu’ils absentent pendant un temps aux heures de pointe au niveau d’un carrefour pour qu’un monstre embouteillage s’installe, car usager ne voulant céder le passage à l’autre. Cependant, le racket des Sotrama est surtout leur poursuite en cas de refus d’obtempérer met leur vie et celles des passagers en danger. L’incivisme et la mauvaise conduite des chauffeurs de Sotrama n’est un secret pour personne à Bamako. Alors, eux qui sont des forces de l’ordre ne devraient rentrer dans ce jeu de désordre.
Assitan Siga FADIGA
Source: Bamako News