La communauté internationale était réunie à Bamako le vendredi dernier au centre international de conférences de Bamako pour manifester son soutien à notre pays qui se trouve engagé dans une lutte contre les terroristes.
C’était sous la co- présidence du commissaire à la paix et à la sécurité de l’union africaine, Ramtane Lamamra, le secrétaire général adjoint aux affaires politiques, Jeffrey Felteman, et du président de la commission de la CEDEAO, Kadré Désire Ouédraogo.
La cérémonie d’ouverture était présidée par Son Excellence le Pr Dioncounda Traoré , président de la république par intérim du Mali, et a enregistré la participation des partenaires bilatéraux et multilatéraux du Mali, du haut représentant de l’U A pour le Mali et le sahel, le représentant spécial et chef de la mission internationale pour le soutien au Mali Pierre Buyoya, le représentant spécial des nations- unies pour l’Afrique de l’ouest, Saïd djinnit , l’envoyé spécial des nations – unies pour le sahel, Romano Prodi et le représentant spécial de l’union européenne pour le sahel.
Cette quatrième réunion a donné l’occasion aux participants d’examiner les derniers développements de la situation au Mali depuis la dernière réunion du groupe qui s’est tenue le 05 février dernier à Bruxelles et d’interagir avec les autorités Maliennes sur la marche à suivre.
Les participants ont noté les progrès qui continuent d’être enregistrés en ce qui concerne la consolidation de l’autorité de l’Etat au Mali. Ils ont exprimé leur profonde gratitude à toutes les forces impliquées dans les efforts visant à sécuriser et à stabiliser les zones libérées.
Ils n’ont pas manqué de rendre un hommage aux forces maliennes, à celle de la MISMA et de la France pour leur courage et les sacrifices consentis pour libérer les régions du nord de l’occupation des groupes armés terroristes et criminels. En ce qui concerne la situation qui prévaut à Kidal, les participants se sont accordés sur la nécessité d’assurer le rétablissement rapide de l’autorité de l’Etat.
Ils ont réitéré l’exigence faite lors de la réunion de Bruxelles du désarmement des bandits du MNLA et de sa transformation en une organisation politique attachée au respect scrupuleux de l’unité et de l’intégrité du territoire du Mali .
Pour cela, ils ont demandé à la CEDEAO, à l’union Africaine et aux nations – unies , sous la conduite du président Pierre Buyoya, de prendre des initiatives appropriées dans le prolongement des efforts de la CEDEAO en vue du règlement de ce problème.
Les participants ont également signalé la nécessité du désarmement de toutes les milices pour faciliter le processus de restauration de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire, pour renforcer la confiance, la sécurité et les perspectives de la réconciliation nationale.
Amadou T Dansoko
Source: La Révélation