La menace terroriste qui pèse sur les JO de Rio n’est pas une chimère. Selon TV Globo, quatre personnes fichées pour leurs liens avec des organisations terroristes auraient tenté de s’accréditer pour les Jeux 2016.

Ce sont pas moins de 460000 demandes d’accréditation pour les JO 2016 qui ont été formulées auprès des comités olympiques ces derniers mois. Chargé de superviser ces demandes émanant de journalistes, volontaires, membres de délégations sportives ou diplomatiques, le Centre antiterrorisme spécialement créé pour l’évènement (Ciant) a rejeté pas moins de 11000 candidatures pour des raisons diverses et variées. Certaines plus préoccupantes que d’autres…

Depuis plusieurs semaines déjà, les polices et services secret du monde entier collaborent en vue de ces Jeux de Rio placés sous haute surveillance. 40 individus signalés par différentes agences nationales ont ainsi été repérés et déboutés dans leurs démarches, parmi lesquels quatre personnes identifiées comme une menace réelle en raison de leurs liens avérés avec des organisations terroristes. Une révélation faite ce lundi par la chaine brésilienne TV Globo. Les noms et nationalités des intéressés n’ayant en revanche pas filtré.

Durant la quinzaine olympique, quelque 47 000 policiers et 38 000 militaires seront mobilisés sur la seule cité de Rio. L’Agence nationale de l’aviation civile (Anac) annonce de son côté des procédures de sécurité renforcées dans les aéroports sur les vols internationaux et intérieurs.

“Comme le Brésil n’est pas partie prenante aux divers conflits du Proche-Orient et que globalement l’Amérique du Sud est dans une zone éloignée des troubles géopolitiques actuels, on pourrait penser qu’il n’est pas dans le champ de vision des terroristes. Sauf quece que recherchent les terroristes, c’est marquer les opinions. Or, à part la Coupe du monde de football, il n’y a pas d’événement mondial plus visible que les JO. Le risque terroriste suit les caméras“, expliquait dans les pages de Sud-Ouest Pascal Boniface, directeur de l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris), en février dernier.

Le 16 novembre 2015, peu après les terribles attentats de Paris, le Français Maxime Hauchard identifié comme l’un des bourreaux de Daesh en Syrie, avait posté un tweet on ne peut plus explicite – effacé depuis: “Brésil, vous êtes notre prochaine cible“.

Source: afn360