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Quand Me MountagaTall s’attarde sur les fautes grammaticales d’IBK par une bourde

Me Mountaga ne lâche plus rien. Chaque événement est désormais l’occasion pour lui de saper le processus électoral (où il n’a manifestement plus rien à gagner) en mettant l’accent sur l’insouciance des hautes autorités d’organiser les législatives au détriment de la santé publique.

 

La dernière sortie du président du Cnid est parvenue au public la semaine dernière et, comme il est de coutume ces derniers temps, via les réseaux sociaux.

Il a profité notamment de récentes remarques du Centre Carter, l’Observateur indépendant de la crise malienne, pour tenter de s’engouffrer dans une nouvelle brèche, à savoir : une soi-disant entorse du processus des législatives à la décentralisation. Ce n’est pas tout. Me Tall en profite également pour prendre aux mots le président de la République en relevant des contradictions entre son adresse à la Nation et sa décision de maintenir le collège électoral.

Ce faisant, l’ancien ministre d’IBK n’a pu se passer de lui rappeler qu’il n’est pas au-dessus des carences grammaticales qu’il a l’habitude de pointer chez les autres. Il a ainsi noté l’incorrection suivante dans l’adresse d’IBK : « ces personnes qui, sans attendre quelle que (sic) consigne que ce soit, décident d’éviter les attroupements… pour ne pas prendre la responsabilité de contaminer une brave épouse, un vieux père, une vieille mère».

Au fait, la parenthèse (sic) signifie qu’il n’est pas l’auteur de la bourde ayant consisté à écrire «quelle que consigne» là où il fallait écrire «quelques consignes». Seulement voilà : si IBK en a commis une seule incorrection sur tout un discours, Me Tall, lui, est revenu sur une seule et même faute grammaticale beaucoup de fois de suite dans la même réaction. En effet, son anaphore «j’aurai voulu» (sic) devrait s’exprimer en français à la première forme du conditionnel passé «j’aurais voulu» et non au futur antérieur. Ce sont en définitive deux têtes brûlées maliennes de la langue du colonisateur qui se neutralisent.

Les 200 000 emplois d’IBK risquent de partir en fumée

Décidément le régime du Covid-19 va laisser des traces dans les domaines les plus insoupçonnés. Depuis la réélection d’IBK en 2018, le grand tapage sur ses 200 000 emplois a fini de jouer sa partition. On n’en parle si peu ou presque pas que l’opinion ne se rappelle à peine qu’un tel projet avait existé par le passé. Mais le problématique de l’emploi, à défaut de se pose en termes de réalisation, va bientôt ressurgir sous le prisme de sa disparition. Et pour cause, les seuls chômages techniques sont en train de progresser à un rythme beaucoup plus rapide et moins laborieux que la cadence des 200 000 en son temps. S’y ajoutent les effets logiques du coup d’arrêt que les mesures barrières ont infligé à l’activité humaine.

Le Témoin

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