Il n’est pratiquement plus possible de rallier une contrée à une autre sans rencontrer le danger d’une mine antipersonnel. Le phénomène pullule dans les diverses zones du Centre du Mali et y sévit depuis la sanctuarisation de cette zone par le djihadisme peul et fait des ravages dans les rangs de forces et de sécurité en y faisant régner la psychose. Le pire est que la pauvreté et le désœuvrement de la jeunesse sont passés par là. Avec le coup dur asséné par la crise au principal secteur d’activité économique de cette couche, le tourisme en l’occurrence, les jeunes sont devenus des proies très faciles aux enrouleurs de milieux islamistes. S’ils ne sont pas au front en compagnie des colonnes djihadistes armées, ils se contentent d’emplois intermittents qui consistent à poser discrètement des mines moyennant une fortune. Il se raconte que chaque mine posée peut être rémunérée jusqu’à hauteur de 75 000 francs de nos francs. De quoi rendre l’activité aussi attrayante qu’alléchante.
La famille politique d’IBK dénonce un grand parjure politique
Le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta – non moins président-fondateur du parti présidentiel – finira visiblement ses deux mandats sans normaliser ses rapports avec ses camarades. En effet, en dépit de sa participation très active à sa réélection son locataire, le RPM demeure le parent le plus pauvre du pouvoir d’IBK, qui ne manque aucune occasion de rabrouer ses camarades. Finis les vicieuses mises au point sur le rôle du RPM dans son accession au pouvoir. Joignant l’acte à la parole, le président-fondateur, s’illustre par une indifférence déconcertante vis-à-vis de sa famille politique visiblement payée en monnaie de singe, à en juger par les sacrifices politiques loyalement consentis dans le combat pour la magistrature suprême. Au demeurant, nombre de Tisserands se souviennent des engagements qu’a solennellement pris d’IBK de ne jamais trahir la loyauté de ses camarades. Une posture que d’aucuns assimilent à un parjure auquel serait imputable la pousse de son pouvoir.
La Rédaction
Source: Le Témoin