Un porte-parole du ministère nord-coréen des Affaires étrangères a déclaré que la résolution des Nations Unies sur les droits de l’homme, adoptée lors de la 79e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, “fabriquait” la situation des droits de l’homme dans le pays et violait sa souveraineté, a rapporté vendredi l’agence de presse officielle KCNA.
“Une ‘résolution’ déformant et fabriquant la situation des droits de l’homme en RPDC a été présentée à la Troisième Commission de la 79e session de l’Assemblée générale des Nations Unies le 21 novembre. Le ministère des Affaires étrangères de la RPDC qualifie la farce de l’adoption de la ‘résolution sur les droits de l’homme’ menée par les États-Unis et leurs partisans de grave provocation à motivation politique empiétant sur la dignité et la souveraineté de la RPDC, et dénonce et rejette fermement cette farce”, a déclaré le porte-parole dans un communiqué. Le porte-parole a exprimé sa « grave préoccupation » quant au fait que l’adoption de résolutions par la Troisième Commission de l’Assemblée générale de l’ONU « se transforme en un moyen politique » d’ingérence dans les affaires intérieures d’États indépendants et souverains, ajoutant que de telles actions violaient la Charte de l’ONU. Le porte-parole a ajouté que les États-Unis et leurs partisans ont abusé du « concept universel des droits de l’homme » pour atteindre leurs « sinistres » objectifs géopolitiques.
« La RPDC ne fermera jamais les yeux sur les actes hostiles de plus en plus nombreux des États-Unis et de leurs partisans, mais fera tout son possible pour défendre le système socialiste de la RPDC, auquel son peuple accorde autant de valeur que sa vie et ses droits véritables », a déclaré le porte-parole. La Troisième Commission de l’Assemblée générale de l’ONU, spécialisée dans les questions de droits de l’homme, a adopté mercredi une résolution condamnant les violations présumées « massives et systématiques » des droits de l’homme par la Corée du Nord. Le document, adopté à l’unanimité, allègue que la liberté de pensée et de conscience est sévèrement restreinte dans le pays.