Indignation et condamnation de la classe politique et de la société civile
Pour la deuxième fois, le gouvernement s’apprête à proroger le mandat des députés à l’Assemblée Nationale. Un projet de loi a été adopté dans ce sens, lors du Conseil extraordinaire des ministres, le vendredi, 7 juin 2019. Si la 1ère prorogation était de six (6) mois allant du 1er janvier au 30 juin 2019, la seconde prorogation aura une durée d’un an du 1erjuillet au 2 mai 2020.
La principale raison serait liée à l’insécurité. Mais au fond, il nous est revenu de constater que l’incapacité de tenir les législatives serait une conjonction de circonstances qui ne plaide pas à la tenue du scrutin législatif. Le manque de volonté politique, une tension de trésorerie, la prise en compte de l’Accord de paix issu du processus d’Alger avec comme point de mire la révision constitutionnelle etc. sont autant de facteurs qui ont favorisé la prorogation des mandats des députés.Cette décision du gouvernement suscite de l’indignation et de la condamnation au sein de la classe politique et de la société civile, d’autant plus que la Constitution ne prévoit pas de prorogation de mandat des députés. Parmi les adversaires d’une nouvelle prorogation du mandat des députés il y a (…)
RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU LUNDI 10 JUIN 2019
PAR DABA BALLA KEITA
NOUVEL HORIZON