Ces temps-ci, les réseaux sociaux sont devenus une plateforme idéale pour certains adeptes d’anciennes croyances qui nient complètement l’existence de Dieu avant de proférer des discours blasphématoires contre l’islam.
Une vidéo a fait la Une des réseaux sociaux en 2022 dans laquelle un homme se permet de piétiner le Coran et tient des propos injurieux envers le prophète Muhammad (PSL). Ces derniers jours, des vidéos circulent sur les mêmes réseaux sociaux appelant à interdire l’islam au Mali. Pour ces adeptes d’anciennes croyances, tous les problèmes que le Mali traverse aujourd’hui sont liés à la religion musulmane.
Face à la multiplication des actes blasphématoires, le Haut conseil islamique du Mali, dans un communiqué lu devant la presse le jeudi dernier à son siège à Hamdallaye ACI-2000, a condamné avec la dernière rigueur tous les actes et propos blasphématoires, blessant les musulmans dans leur foi et qui constituent de sérieuses menaces pour la paix et la stabilité sociale. Dans le même communiqué, le HCIM a invité les autorités à prendre des mesures idoines à l’encontre des auteurs qui tiennent des propos blasphématoires contre l’islam.
Au regard de la recrudescence des actes blasphématoires, certaines confréries musulmanes ont projeté de faire une marche. Le Haut conseil islamique dans son point presse les a exhortées à la retenue et au respect de l’autorité religieuse conformément à l’enseignement de l’islam.
Tout de même, le HCIM a demandé à tous les musulmans du Mali d’être en alerte. Ils n’ont pas donné une date, mais la faîtière entend organiser une grande marche pacifique pour montrer son mécontentement.
En dehors de cette brève conférence de presse sur instruction du Haut conseil islamique, ce vendredi jour de prière pour les fidèles musulmans, bon nombre d’imams ont accentué leurs sermons sur cette affaire qui continue d’alimenter la toile et les causeries dans les “grin”.
“Les musulmans ont toujours vécu en harmonie avec tous les adeptes des autres religions et même ceux qui ne se réclament d’aucune autre une religion. En aucun moment, les musulmans n’ont mis en cause ou tenu des actes blasphématoires à l’encontre des autres religions. Pour maintenir la cohésion, je pense que les autorités doivent prendre leurs responsabilités en sanctionnant les auteurs de ces actes blasphématoires sur les réseaux sociaux et les plateformes numériques“, a exprimé M. Guindo l’imam de la Grande mosquée de Magnambougou.
Ousmane Mahamane