Le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Maouloud Ben Kattra, a présidé, hier, la deuxième session du comité conjoint du Projet pour l’employabilité des jeunes au Mali (PEJM), en présence du conseiller politique de l’ambassade du Canada, Andrew Ng. Le PEJM est une initiative d’éducation internationale financée par le ministère des Affaires mondiales du Canada à hauteur d’un peu plus de 3, 5 milliards de FCFA pour une durée de 5 ans.
Il s’inscrit dans les orientations politiques et économiques du gouvernement. Le projet vise aussi à contribuer à la réduction de la pauvreté, améliorer l’employabilité des jeunes hommes et femmes vulnérables du District de Bamako et des Régions de Kayes, Koulikoro et Sikasso par la formation professionnelle qualifiante dans les domaines de la transformation agroalimentaire, la mécanique de véhicules et la construction métallique. Par ailleurs, le PEJM bénéficiera de 160 directeurs de centres de formation professionnelle dont 44 femmes, 1 100 élèves en formation professionnelle, dont 280 femmes et 102 enseignants des structures appuyées et autres dont 34 femmes. Pour l’atteinte des résultats, le ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle a expliqué que les actions du PEJM ont été structurées autour de trois composantes. Il s’agit de l’offre accrue de formations professionnelles qualifiantes accessibles et répondant aux besoins du marché du travail. L’accès accru à des programmes de formation professionnelle dispensés par des formateurs compétents et la capacité accrue des organismes d’appui à l’insertion professionnelle et des centres de formation professionnelle à appuyer les jeunes dans leur insertion au marché du travail sont aussi des challenges importants, a relevé le ministre. Maouloud Ben Kattra a invité les participants à une analyse sans complaisance des documents afin de permettre au projet de mieux aborder ses activités futures. Pour le conseiller politique de l’ambassade du Canada, il est important d’entretenir une communication régulière avec le ministère de l’Education, celui en charge de l’Emploi et leurs services techniques pour une meilleure compréhension des rôles et responsabilités des différentes parties prenantes en vue d’accompagner l’éducation internationale. «Pour ce faire, le projet devra développer des liens de partenariat avec le secteur privé dans l’appui à la formation des jeunes mais surtout faciliter leur emploi ou auto-emploi au terme de leur formation. Le projet devra aussi accorder une plus grande importance à la formation et à l’emploi des femmes en créant les meilleures conditions pour faciliter leur accès à la formation professionnelle et leur rétention et insertion dans le marché du travail. Il devra aussi veiller à la pérennisation des acquis qui constitue un enjeu de taille», a indiqué Andrew Ng. Il a aussi souhaité que les gestionnaires du projet mettent en place un mécanisme garantissant la durabilité de la démarche méthodologique par le renforcement des capacités des acteurs de la structure d’ancrage du projet.
Le conseiller politique de l’ambassade du Canada a remercié le gouvernement pour l’intérêt porté au projet à travers le ministère de l’Education nationale et le département de l’Emploi et la Formation professionnelle. Enfin, il a remercié le gouvernement pour la confiance placée en son pays pour accompagner le Mali dans les priorités de l’éducation.
Abdoul Karim
COULIBALY
Source: Essor