Après son lancement national, le 11 février dernier, à Bamako, le Projet Implantation TI, dont l’objectif général est de contribuer à la lutte contre l’impunité et à la promotion de la bonne gouvernance en Afrique subsaharienne, a pris racine, hier, à Ségou, à la faveur d’un atelier.
C’est en sa qualité de Section Nationale de Transparency International que le Cercle de Réflexion et d’Information pour la Consolidation de la Démocratie au Mali (CRI-2002), présidé par le Dr Abdoulaye SALL, est responsable de la mise en œuvre des activités du projet au Mali conformément aux objectifs et cibles convenus.
Dans notre pays, fait savoir le Président de CRI 2002, le projet poursuit les objectifs suivants : la promotion de l’intégrité dans la gestion des affaires publiques/privées via les citoyens, notamment les jeunes, les femmes, les syndicats, les Autorités traditionnelles au Mali ; et la vulgarisation des instruments juridiques de lutte contre la corruption au Mali.
Dans cette dynamique, et pour la mise en œuvre, en plus du niveau national, CRI-2002 a retenu les régions de Ségou et de Sikasso où durant la phase précédente il a créé des Centres d’Assistance Juridique et d’Action Citoyenne (CAJAC-Régions), et appuyé Enda Ségou pour la mise en place, et l’animation de CAJAC communaux à Pélengana, Tominian, et à Yorosso (Région de Sikasso).
Selon le Dr SALL, à travers l’objectif spécifique N° 1, à savoir, la promotion de l’intégrité dans la gestion des affaires publiques/privées via les citoyens, notamment les jeunes, les femmes, les syndicats, les Autorités traditionnelles au Mali, CRI-2002 et ses partenaires stratégiques et opérationnels au niveau national et dans les collectivités territoriales retenues entendent : outiller au moins 90 acteurs et partenaires en matière d’intégrité dans la gestion des affaires publiques à travers les CAJAC ; et mettre en œuvre au moins 2 initiatives citoyennes en faveur de la transparence, de la redevabilité et de la culture du mérite pour réduire la corruption à travers les CAJAC.
Quant à l’objectif spécifique N° 2, fait-il savoir, il est attendu du projet, à travers la vulgarisation des instruments juridiques de lutte contre la corruption au Mali, de : organiser et tenir au moins trois 3 Journées d’Engagements Publics (JEP) sur les instruments juridiques nationaux et internationaux de lutte contre la corruption à Bamako, Sikasso et Ségou à travers les CAJAC.
Ainsi, après le lancement national, à Bamako, le 11 février 2019, sous la présidence du Secrétaire général du ministère de la Réforme de l’Administration et de la Transparence de la Vie Publique (MRATVP), en présence du Représentant de l’Ambassade de France au Mali, la dynamique rentre de plain-pied dans le champ des deux régions retenues, à savoir, celles de Ségou et Sikasso Collectivités, à la recherche d’acquis, d’enjeux, de défis et enseignements pour alimenter, et documenter le projet établi, et espérer mettre en phase les niveaux national, collectivités territoriales, société malienne elle-même, et appui, accompagnement des partenaires techniques et financiers.
Étaient présents à la présente rencontre de Ségou, les membres du CAJAC Région, ceux des CAJAC des communes de Pélengana, Tominian, Yorosso (Région de Sikasso), les représentants de l’État et de ses services financiers déconcentrés, des syndicats, des femmes, des jeunes, des médias publics et privés, audio et télévisuels.
Pour rappel, en novembre 2018, Transparency International et le Ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères ont signé une convention de subvention pour la mise en œuvre du volet III du Projet intitulé ‘’Renforcement de la présence de Transparency International en Afrique subsaharienne’’ dont l’objectif général est de contribuer à la lutte contre l’impunité et à la promotion de la bonne gouvernance en Afrique subsaharienne. Ce projet est mis en œuvre dans quatre pays, à savoir : le Burundi, Madagascar, le Mali et le Togo.
PAR BERTIN DAKOUO