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Projet de dissolution des partis politiques : Une centaine de partis politiques exige le « respect de la Constitution »

Au Mali, le fossé s’élargit de plus en plus entre le Ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des réformes électorales et la classe politique. La raison ? Les premières recommandations des consultations des « forces vives » convoquées par ce ministre délégué sur la relecture de la charte des partis politiques. Au lieu d’une vraie réforme des partis politiques, ces assisses à la phase locale ont demandé «la dissolution des formations politiques».

Une recommandation qui suscite l’exaspération de la classe politique. Qui dénonce l’instauration d’« un pouvoir autoritaire » par le gouvernement, en faisant taire toutes voix discordantes. Cette dénonciation est faite le samedi 26 avril, face à la presse. Les partis politiques ont profité de l’occasion pour exiger des autorités de la Transition, « le respect de la constitution et des lois ainsi que du pluralisme démocratique au Mali ». Ils ont aussi exigé la libération des prisonniers politiques, en l’occurrence du président du parti Alternance, Mamadou Traoré dit Le Roi, placé sous mandat de dépôt depuis vendredi dernier après une nuit de garde à vue au pôle national spécialisé dans la lutte contre la Cybercriminalité. Les politiques dans leur déclaration, lue par l’ancien ministre Oumar Ibrahim Touré, ont averti que « La dérive de l’amateurisme est dangereuse.

La violation de la Constitution du 23 juillet, de la Charte de la Transition, de la Charte des partis politiques, entraînerait des conséquences irréversibles dans notre pays, alors que 300 morts ont conduit au multipartisme en 1992 ». L’ancien ministre Oumar Ibrahim Touré a aussi rappelé que ce sont « les partis politiques qui ont été parmi ceux qui ont amené le CNSP au pouvoir ». Les partis politiques dénoncent des « simulacres » de consultations convoquées par le gouvernement dont le seul but était de « gaspiller les ressources publiques » dans un moment où les Maliens subissent la crise énergétique et crient à la pauvreté voire à la faim. La classe politique rappelle qu’elle a été écartée lors de ces consultations malgré sa bonne foi d’y adhérer au projet de la relecture de la charte des partis politiques. « Les partis politiques ont été écartés. Le gouvernement nous a jetés à terre. Maintenant, il veut nous traîner derrière eux.

C’est trop, nous ne l’accepterons pas.», s’est indigné l’ancien ministre, Me Mountaga Tall. De façon unanime, la classe politique a donc contesté la légitimité des dites consultations. « 1500 représentants au plus participent à ces concertations du ministre délégué, alors que 76 000 personnes ont pris part aux Assises Nationales de la Refondation, plus de 3 000 000 au référendum constitutionnel, Pour quelle légitimité ? », se sont interrogés les partis politiques dans leur déclaration.

Falaye Keïta

Source: Le Pélican 

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