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Projet d’accord de paix : LA CMA FORCE LES PROLONGATIONS

La Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) se fait toujours prier pour parapher l’accord de paix paraphé le 1er mars à Alger par le gouvernement et la Plate-forme des mouvements armés du Nord (MAA, CMFRPR, CPA, GATTIA et MPA).

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Rappelons que la Coordination a demandé à la médiation le temps nécessaire pour consulter sa « base » avant de parapher le document. Depuis quelques jours, ses responsables étaient en conclave à Kidal pour prendre une décision. La réponse des séparatistes est tombée lundi par le biais d’un communiqué dans lequel la CMA déplore que l’accord d’Alger rédigé après 8 mois de discussions, ne réponde pas à ses attentes.
« Toutes les commissions qui ont travaillé sur le document pensent qu’il ne peut pas apporter la paix », disait lundi Moussa Ag Assarid à l’agence de presse britannique Reuters. « Nous pouvons poursuivre les discussions avec Bamako pour trouver un document acceptable et réaliste », avait-il toutefois ajouté. Moussa Ag Assarid précisait en même temps que la direction de la CMA remettrait sa réponse détaillée aux diplomates qui devaient se rendre mardi à Kidal.
A l’invitation de la CMA, des membres de la médiation et plusieurs diplomates se sont donc rendus hier à Kidal. Le chef de la Mission de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel Pierre Buyoya a expliqué que l’objectif de ce voyage était d’encourager la CMA «  à prendre la bonne décision, celle de signer l’accord ».
Hier matin, Moussa Ag Acharatoumane, chargé de communication au sein du MNLA, déclarait que « le document ne prend pas en compte beaucoup de réalités, beaucoup d’aspirations » et que « de ce fait, nous souhaitons que les discussions puissent continuer sur ce document qui peut servir de base de discussion ».
Dans tous les cas, la médiation reste ferme sur sa position : il n’y a rien à modifier dans le projet d’accord. En attendant, les résultats de la mission d’hier à Kidal, tous les observateurs de bonne foi ont pu se faire une idée de la détermination du MNLA et ses alliés à démonter le patient édifice bâti par le gouvernement, les autres groupes armés et l’ensemble de la communauté internationale. Dans un exercice de propagande dont lui seul a le secret, le MNLA a organisé des marches « forcées » à Kidal pour faire croire que sa « base » désapprouvait le contenu de l’accord. Malheur à ceux qui refusaient de participer à ces manifestations prétendument spontanées.
Lors d’un colloque sur la crise au Sahel que notre capitale a abrité la semaine dernière, un participant avisé nous confiait que « ceux qui refusent de signer le projet d’accord de paix jouent avec le feu. Ils se retrouvent entre le marteau et l’enclume. S’ils refusent de signer, ils auront affaire à la communauté internationale. En signant le document, ils seront considérés comme des traîtres par les groupes terroristes qui ne sont jamais loin d’eux. Ils ont trop longtemps tiré sur la corde », observait notre interlocuteur. Et d’ajouter que la CMA ne pourra pas longtemps tenir sa position actuelle. « Ils vont devoir signer au risque de se mettre à dos la communauté internationale », tranchait-il.
La mission qui s’est rendue hier à Kidal devait regagner Bamako hier en fin d’après-midi. Nous reviendrons sur les résultats de ce voyage.
A. DIARRA

source : L Essor

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