Ce projet qui est en phase avec l’agenda 2063 de l’Union africaine, concernera différents pays des trois communautés sous régionales, à savoir : COMESA, CEDEAO et EAC
Le Projet « 50 millions de femmes ont la parole » fait son petit bonhomme de chemin. Ainsi pour permettre aux membres de l’équipe pays du Mali, de mieux faire face aux missions qui leur sont assignées, un atelier de formation et de sensibilisation a été organisé par la coordination dudit projet sous le couvert du ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille. C’était le vendredi dernier dans la case du Centre national de documentation et d’information pour la femme et l’enfant (CNDIFE).
Ce projet qui durera trois ans et qui est en phase avec l’Agenda 2063 de l’Union africaine, concernera différents pays des trois communautés sous régionales, à savoir : COMESA, CEDEAO et EAC.
Pour le représentant spécial du président de la Commission de la CEDEAO, AboudouCheaka Touré, cette initiative vient pour couronner tous les efforts entrepris à la faveur de l’autonomisation de la femme en Afrique de l’Ouest. C’est pourquoi dans la conception du projet, trois missions essentielles sont assignées à l’équipe de coordination. Il s’agit de : coordonner la collecte et la transmission sur cette plateforme de toutes les informations pouvant aider et encourager les femmes et les jeunes filles à entreprendre au Mali ; partager à travers cette plateforme, toutes les réalisations du projet, à savoir des réussites et bonnes pratiques pouvant encourager les femmes et jeunes filles et encourager celles du Mali à visiter et faire de cette plateforme, leur principal outil de réseautage et de formation à distance.
Au regard de ces trois missions citées, l’équipe coordinatrice du Mali saura relever les défis. Parce qu’elle mesure désormais l’importance et l’envergure du présent projet, bien que les défis à relever sont énormes a souligné AboudouCheaka Touré. Mais qu’à cela ne tienne, le Mali est capable de se mettre à la hauteur pour être une destination attractive et une référence en matière de l’entrepreneuriat des femmes et du cyber business.
Pour le ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Diakité AissataKassa Traoré, la matérialisation de ce projet est la preuve indiscutable de la disponibilité et de la vision des plus hautes autorités, à faire la promotion de l’auto nomisation économique de la femme. Laquelle est conforme à l’objectif de développement durable No 05 qui vise l’égalité des genres d’ici 2030. De ce fait, les résultats des différentes études réalisées sur les conditions de vie des femmes ont prouvé qu’il est difficile pour celles-ci d’accéder aux services financiers et non financiers. Cela s’explique par le fait que ces femmes sont butées par des contraintes et des pesanteurs sociales. Ce qui affecte énormément la taille et la prospérité des entreprises initiées par les femmes en Afrique subsaharienne.
Notons que le projet ” 50 millions de femmes ont la parole” va créer pour les femmes entrepreneures, une plateforme de réseautage. Cela contribuera à donner une nouvelle dynamique qui les reliera les unes aux autres de manière à favoriser l’apprentissage entre pairs, l’encadrement et le partage d’informations et de connaissances au sein des communautés. Chose qui leur permettra d’accéder au financement du commerce et aux opportunités commerciales entre les zones urbaines et usagers et celles des frontières transnationales.
Diakalia M Dembélé
22 Septembre