L’enceinte de l’Ambassade de l’Inde au Mali a servi de cadre, le 20 octobre 2021, sous la présidence de son excellence Anjani Kumar, ambassadeur de l’Inde au Mali, à la Journée de la Coopération Technique et Économique Indienne, dénommée ITEC DAY, entre le Mali et l’Inde. Malgré la pandémie du COVID-19, qui a touché le monde entier, selon Anjani Kumar, le programme ITEC ne s’est pas arrêté. « Les bénéficiaires de la bourse faisaient leur formation en ligne », a fait savoir le premier responsable de l’ambassade de l’Inde au Mali. Les anciens bénéficiaires dudit programme indien de bourse pour les professionnels de l’administration publique, du secteur privé et de la société civile, Mahamadou Kéminta, représentant de l’Ambassadeur du Mali pour l’Asie-Océanie, le président de l’association d’amitié Mali/ Inde, Bandiougou Camara, le personnel de l’ambassade de l’Inde, des artistes maliens, ont pris part à la journée.
ITEC DAY, selon son excellence Anjani Kumar, est l’une des volets des coopérations entre le Mali et l’Inde. Le programme ITEC, dit son excellence, a débuté en 1964. Depuis, chaque année, a fait savoir Anjani Kumar, 70 bourses sont offertes gratuitement par le gouvernement indien à travers mon ambassade, dans le cadre de l’administration, du secteur privé et de la société civile. Tous les domaines de formation sont concernés. On peut citer l’informatique, l’agrobusiness, l’énergie solaire, l’éducation, la technologie de l’information, le développement rural, les pratiques parlementaires, l’entreprenariat, la marine, l’aéronautique, le génie, etc.
Les formations vont de trois semaines à trois mois. « Le programme se situe dans le cadre du renforcement du partenariat avec nos pays frères en développement comme le Mali qui représente un pilier significatif dans la politique étrangère de l’Inde. Nous partageons avec vous nos technologies, nos connaissances académiques de même que notre expérience pour vous accompagner dans votre marche vers le développement national», a déclaré Anjani Kumar.
Mahamadou Keminta a, au nom de son ambassadeur, salué l’amitié, les excellentes relations que le Mali, notre pays, entretient avec l’Inde dans les domaines comme les échanges culturelles, la technologie, l’agriculture, les mines, etc. Selon lui, cette bonne coopération s’est diversifiée avec la formation des cadres maliens du secteur privé ou public en Inde. Tout comme, ajoute-t-il, les entrepreneurs indiens qui viennent au Mali pour investir dans notre pays. « Notre direction continuera à travailler à renforcer cette coopération dynamique entre nos deux pays, nos deux peuples », a rassuré le représentant de l’ambassadeur du Mali en Asie-Océanie.
Les anciens bénéficiaires ont partagé leurs expériences avec l’assistance. « L’expérience que j’ai reçue en Inde a changé toute ma vie. La volonté de réussir, le respect de l’autre, des valeurs culturelles, des religions, le civisme, l’histoire culturelle du pays, ont été entre autres actes qui m’ont marqué dans ce pays paix », a fait savoir Barkissa Sylla, évoluant aujourd’hui dans le domaine de l’agrobusiness après son retour en Inde. Mme Mariam Sissoko, bénéficiaire de la bourse aussi d’ajouter : « Je me suis réjouie du sens de l’hospitalité élevé du peuple indien. Nous félicitons le gouvernement indien d’avoir offert gracieusement ces formations. On félicite aussi l’ambassade de l’Inde au Mali d’avoir facilité tout cela. Nous demandons au gouvernement indien de continuer ce programme au Mali pour donner la chance à d’autres Maliens de bénéficier. Et pourquoi pas à ceux qui en ont déjà bénéficié.» Salif Mounkoro, un des bénéficiaires aussi du programme ITEC qui est allé se perfectionner en informatique, s’est engagé à offrir gratuitement une application d’enregistrement des visiteurs à l’ambassade de l’Inde. Comme pour dire que le Malien est reconnaissant à son bienfaiteur.
A rappeler que le programme est exécuté avec la collaboration des grands Instituts indiens de formation qui offrent plus de 300 sessions de formation de courte, moyenne et longue durées par an aux pays bénéficiaires à travers le monde.
Hadama B. Fofana
Source: Le Républicain