Le Sénégal prend le devant pour sa programmation budgétaire économique pluriannuelle, notamment pour la période 2025-2027. Ainsi au chapitre des recettes, l’État sénégalais table sur des recettes fiscales atteignant un montant de 16 027,6 milliards FCFA sur la période 2025-2027 contre 14 678,5 milliards FCFA pour la 2024-2026. Il s’agit donc d’une hausse de 1 349,2 milliards FCFA en valeur absolue et 9,2% en valeur relative.
C’est une augmentation en recette qui fera d’énorme bien à l’économie sénégalaise déjà très stable dans l’ensemble. Selon prévisions, pour la période 2025-2027, les recettes fiscales vont atteindre un montant de 16 027,6 milliards FCFA. Dans le même registre, les recettes non fiscales s’établiront au montant de 850,6 milliards FCFA contre 768,7 milliards FCFA dans le précédent Document de Programmation Budgétaire et Économique Pluriannuelle (DPBEP)2024-2026, soit une hausse de 81,9 milliards FCFA en valeur absolue et 10,7% en valeur relative.
Pour ce qui est des dons budgétaires et dons en capital (projets), ils devraient atteindre les montants respectifs de 142,86 milliards FCFA et 820,4 milliards FCFA, soit des variations de 0,5% et 2,6% par rapport au DPBEP 2024-2026 actualisé.
Aussi, ces augmentations en recettes fiscales devraient être favorisée par la réussite des politiques d’élargissement de l’assiette fiscale. Elle est marquée par l’identification de nouvelles niches de financements. La dernière en date est l’application de la Taxe sur la valeur ajoutée sur les activités numériques. La mise en œuvre de la directive a démarré le lundi 1er juillet 2024.
Pour ce qui est de l’investissement, les prévisions triennales sont arrêtées à 6 700,4 milliards FCFA contre 6 785,01 milliards FCFA pour la période 2024, soit une baisse de 84,6 milliards FCFA en valeur absolue et 1,3% en valeur relative.
Pour rappel, la programmation pluriannuelle 2025-2027 des investissements s’inscrit dans le cadre des orientations retenues par le Gouvernement pour inscrire le Sénégal sur la trajectoire d’un pays souverain, juste et prospère.
Amadou Kodio
Source : Le Capital