Apporter la contribution ‘’efficiente’’ du regroupement politique Ensemble pour le Mali (EPM) à la révision constitutionnelle, approfondir les connaissances des responsables et cadres de EPM sur la Constitution du 25 février 1992, sont entre autres objectifs d’un atelier de réflexion que les partis politiques de la majorité présidentielle projettent d’organiser dans la première décade du mois de janvier 2019. Les assises, qui seront placées sous la présidence du Dr Bokary TRETA, Président de l’Alliance « EPM », se dérouleront en plénière et en travaux de commissions.
En perspective de la révision constitutionnelle, envisagée par les plus hautes autorités du pays pour mars 2019, l’Alliance politique EPM qui soutient le président IBK se projette déjà pour la tenue d’un important atelier de formation, d’information et de sensibilisation, a-t-on appris de source proche de l’état-major politique. Si une date précise n’est pas encore retenue pour ce rendez-vous, les responsables du regroupement envisagent la première décade du mois de janvier 2019.
Il s’agit, d’une manière générale, au cours de ces assises, d’apporter la contribution efficiente de EPM à la révision constitutionnelle. Spécifiquement, il s’agit d’approfondir les connaissances des responsables et cadres de EPM sur la Constitution du 25 février 1992 ; d’identifier, à l’aune de la pratique et des ambitions démocratiques de notre pays, les insuffisances du texte constitutionnel ; proposer des mécanismes de prise en compte des réformes institutionnelles prévues dans l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger.
À la fin des échanges, les connaissances des responsables et cadres EPM sur la Constitution du 25 février 1992 sont améliorées et des mécanismes de prise en compte des réformes institutionnelles prévues dans l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali sont proposés.
Deux importantes communications sont attendues au cours de ces assises : « la Constitution du 25 février à l’épreuve de la pratique institutionnelle du pays, la Constitution du 25 février 1992 au prisme de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger et le point de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix ».
Il est attendu à ces assises, environ 250 personnes représentants des partis politiques de l’Alliance EPM, des représentants des anciens candidats à l’élection présidentielle de 2018, des représentants de l’intergroupe parlementaire de l’Alliance EPM à l’Assemblée nationale ; des représentantes de la coordination des Femmes de l’Alliance EPM ; des représentants de la coordination des jeunes de l’Alliance EPM ; des représentants de l’intergroupe de l’Alliance EPM du Haut Conseil des Collectivités ainsi que des experts.
Cette initiative se justifie par certains événements récents enregistrés au Mali : la loi portant prorogation de la Ve législature, initiée par le Gouvernement et votée par l’Assemblée nationale en sa séance plénière du 22 novembre 2018 ; la conclusion d’un « Pacte pour la paix au Mali » entre les Nations-Unies et le gouvernement du Mali afin d’accélérer la mise en œuvre de l’Accord, de contribuer à la stabilisation du Mali et de renforcer la cohérence des efforts déployés en faveur des populations maliennes. Aussi, le Gouvernement de la république a-t-il annoncé l’organisation du referendum constitutionnel au mois de mars 2019 et des élections législatives en mai 2019. C’est au regard de ces réformes en vue que l’Alliance EPM a jugé important d’apporter une contribution significative au projet de révision de la Constitution du 25 février 1992.
Par Sidi DAO
Info-matin