La salle de conférence de la commission santé eau hygiène et assainissement de l’assemblée nationale a abrité ce lundi 18 septembre 2017 une journée d’échange sur le processus de relecture du code de l’eau.
La rencontre était coprésidée par le président du Réseau des Parlementaires pour l’Eau potable l’Hygiène et l’Assainissement et la présidente de la CAEPHA avec à leurs côtés les représentants du consortium (Terre des Hommes, CARITAS Suisse et Acord) et de nombreux députés et des assistants.
L’objectif global de la journée d’échange était d’amener les parlementaires et les assistants à appuyer le processus de relecture du code de l’eau en vue d’une meilleure prise en compte des préoccupations des populations à la base. Faire le point de l’évolution de la situation était fondamentale pour que les élus du peuple sachent à quel niveau est le processus, pour qu’ils puissent l’appuyer au moment opportun pour soulager les populations à la base.
En effet, le code de l’eau qui est une référence en matière de gestion des ressources en eau met l’accent sur la protection quantitative et qualitative des ressources en eau : l’approvisionnement, la gestion des droits des usagers, les instruments de financement…
Par contre, la politique nationale de l’eau a été adoptée en 2006, alors ce décalage entre les deux instruments fait qu’il était impératif d’harmoniser la vision de ces deux outils pour prendre aussi les préoccupations des populations à la base. C’est pourquoi, la CAEPHA et ses partenaires ont organisé des séances de concertations dans les localités de l’intérieur pour recueillir les propositions des populations à la base.
Dans son discours d’ouverture, le président du Réseau des Parlementaires pour l’Eau Potable l’Hygiène et l’Assainissement M. Bréhima Beredogo a salué le dynamisme du partenariat avec les organisations de la société civile pour servir les populations. Pour lui, le code de l’eau est un outil essentiel pour l’atteinte des résultats, alors sa conformité avec les préoccupations des populations est un impératif.
Pour la présidente de la CAEPHA, cette relecture est un passage obligé pour l’accès universel qui est l’objectif du gouvernement. Alors, il s’agit de s’assurer que les préoccupations des populations à la base sont prises en compte dans cette relecture de sorte que dans l’application ce code favorise l’accès de tous à l’eau potable. Car, malgré les immenses efforts consentis, il reste des millions de nos compatriotes à satisfaire.
M Théophile Sarr de Acord au nom des autres membres du consortium a salué l’engagement des députés qui par cette grande mobilisation réitèrent tous leurs intérêts pour ce secteur essentiel pour la vie des populations, surtout les plus démunies.
Cette rencontre d’échange a vu la participation de près d’une vingtaine de députés qui ont tous activement participé aux travaux à travers des interventions qui en disent long sur les expertises en présence.
Youba KONATE