La vision du gouvernement sous-tendant l’approfondissement de la décentralisation, issue des Etat généraux de la décentralisation tenus les 20 et 21 octobre 2013, place la régionalisation au cœur du processus d’un retour de la paix au Mali. Pour rendre possible cette reforme dont la chance de réussite réside indéniablement dans l’amélioration du secteur économique des régions, la Commission nationale d’appui au développement économique est au four et au moulin pour insuffler une nouvelle dynamique au développement régional.   D’où la tenue, le mercredi 17 juin 2015, au gouvernorat du District de Bamako d’une rencontre d’échanges avec les acteurs sur le terrain et les partenaires techniques et financiers. La cérémonie d’ouverture des travaux, qui devront durer deux jours, était présidée par le représentant du ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation, Abdallah Faskoye en présence du Directeur général des Collectivités territoriale,  Abdrahamane Sylla.

Selon Abdallah Faskoye, la rencontre vise à valider les avancées en matière du développement économique régional et de redynamiser la démarche d’information et d’échanges avec les différents partenaires et acteurs sur la question du développement économique régional.  Car à l’en croire, le développement économique régional s’inscrit dans un processus de développement participatif basé sur le partenariat entre les principaux acteurs privés et publics d’un territoire donné, qui les met en capacité de s’associer pour concevoir et mettre en œuvre une stratégie commune de développement régional.  Trois dossiers ont été examinés par les participants au cours de cette rencontre. Il s’agit  entre autres de : la validation du projet de Cadre national d’orientation du développement économique régional (CNODER), l’examen du projet de Guide d’élaboration de stratégie de développement économique régional (SDER) et l’examen du projet de Guide de mise en cohérence des niveaux de planification, également élaboré sur la base de l’expérience de certains partenaires.

Youssouf Z

Source: Le Républicain