De plus en plus, le nom du nouveau retraité de la BECEAO sort du chapeau et semble confirmer un peu plus le départ annoncé de l’actuel patron de la Primature. Notre rédaction en faisait d’ailleurs cas, au détour notamment du come-back effectué par l’ancien PM dans la journée du samedi 04 mai 2024, au CICB. Il Oumar Tatam Ly y effectuait une brève apparition pour échanger avec le Président du Comité de pilotage du Dialogue Inter-Maliens sur les Termes de Référence adressé à tous les anciens chefs de gouvernement, un épisode qui intervenait dans la foulée du retour du cadre émérite de la BCEAO au bercail pour sa retraite.
L’évolution de ” son dossier” via les tractations de sérieux confrères, suite à notre second article où il aurait été sondé pour redevenir PM, nous a donné raison sur ses prises de position et actions posées qui seront suivis de près au cas où il y prenait une part active. On faisait mention certes d’un conseiller logé à la présidence, d’Ousmane Issoufi Maïga et même du vice Premier-ministre, mais il semble que la carte Oumar Tatam Ly qui tienne mieux la corde. Son profil paraît le plus plausible pour avoir les faveurs des institutions financières internationales au regard des défis économiques consécutifs et corollaire de tensions de trésorerie et de crise énergétique. Sauf que ses principes et sa rigueur et son refus de la compromission pourraient compliquer la donne, quant à la possibilité d’une collaboration conviviale du PM Ly avec les 6 généraux en devenir. On se rappelle, par exemple, de sa mesure de nomination sur les appels à candidature, sa fermeté sur l’optimisation budgétaire et le contrôle des dépenses, etc. Toutes choses incompatibles avec les légèretés qui consistent à décaisser plus de 100 milliards cfa au trésor pour un acteur communicant des rois de Kati, entre autres dérives. Dans la balance pourrait peser également d’éventuelles ambitions présidentielles de Tatam Ly, lequel était annoncé en 2018 sur le starting-block des prétendants à la colline mythique à coups d’affiches à tous les rond-points de la capitale. Resté discret depuis, il revient sous les projecteurs au moment où le mémorandum de l’actuel patron de la primature annonce un divorce imminent au sommet susceptible de conduire à sa nomination.
I KEÏTA
Le Témoin