Ainsi, le chef de l’État renouvelle-t-il sa confiance à son jeune Premier ministre, un an après sa nomination à la primature le 22 avril 2019.
Dans un contexte socio-politique difficile, aggravé par la crise sanitaire mondiale de Covid-19, un nouveau défi semble se dresser devant le Dr Boubou Cissé et sa future équipe qu’il devra former selon des recommandations du Dialogue national inclusif.
A 46 ans, Boubou Cissé est déjà sur plusieurs fronts, lui qui a été de tous les gouvernements depuis le premier mandat du président IBK. D’abord ministre l’Industrie et des Mines en 2013 puis ministre des Mines en avril 2014. Il s’est vu confier le porte-feuille de l’Économie et des Finances 2016. Une tâche qui ne quittera plus même après sa nomination 2019 en tant que Premier ministre.
Réputé plus technocrate que véritable politique, celui qui a commencé carrière en tant qu’économiste à la Banque mondiale en 2005, est décrit par beaucoup comme intransigeant avec les questions de finance.
Pour rappel, Boubou Cissé est né à Bamako 1974. Il a fait ses études primaires dans la capitale précisément à l’école Mamadou Konaté, puis à l’école fondamentale de N’Tomikorobougou. Il s’est ensuite envolé pour la République Fédérale d’Allemagne puis aux Émirats Arabes Unis.
Son parcours universitaire l’amène plus tard en France, précisément à Clermont-Ferrand où il obtient une maîtrise en sciences économiques, et un DEA en économie du développement au Centre d’études et de recherches sur le développement international (CERDI, université d’Auvergne). Il est aussi titulaire d’un doctorat en sciences économiques obtenu en 2004 à l’université d’Aix-Marseille.
Le passage de Boubou Cissé à la Banque mondiale a été marqué par une promotion en 2008, comme économiste principal et directeur de projet de la Division du développement humain. Il s’occupait notamment du secteur éducation à Niamey, au Niger avant sa nomination au gouvernement.
M. TOURÉ