Arrivé en 3è position de la course présidentielle sénégalaise, Ousmane Sonko s’est exprimé pour la première fois sur les résultats annoncés. Le vendredi soir, Ousmane Sonko qui a obtenu 15,5%  des voix, disait qu’il rejette les résultats proclamés par le fait qu’il estimait que des milliers de Sénégalais ont été privés de leur droit de vote. De ce fait, il a également appelé le camp de l’opposition à se mobiliser pour exiger « des réformes nécessaires pour consolider la démocratie ».

Officiellement retenu comme troisième de cette élection présidentielle, avec un suffrage de 15,5% des voix, Ousmane Sonko a décidé de se prononcer  le vendredi dernier sur ces résultats qui continuent à faire tant d’échos et de murmures dans le camp de l’opposition  sénégalaise. Avant de faire passer son message, le candidat Sonko s’est d’abord présenté en homme d’Etat pour cette rupture de silence avec un hymne et le drapeau du pays. Dans son message, il a rejeté les résultats provisoires .Les Raisons de ce rejet : il estime que milliers sont des citoyens du pays qui ont été privés de leur droit de vote. « Forces est de constater que des milliers de Sénégalais se sont vus privés de leur droit de vote. C’est donc tout naturellement que tous les candidats de l’opposition ont rejeté ces résultats », a-t-il laissé entendre. Outre cela, Ousmane martelait ceci : « nous constatons que le président sortant est déclaré élu dès le premier tour, le triomphe restera sans gloire pour le vainqueur. La démocratie en a pris un coup, il faut le regretter et se tenir prêt ».Bien vrai qu’il avait appelé dimanche soir la rue à se mobiliser, Sonko s’était plutôt adressé dans son message du vendredi, au camp de l’opposition sénégalaise qui est supposé pour lui, mener cette mobilisation sur le terrain politique. « Il convient donc, dans l’urgence absolue, que l’opposition et toutes les forces démocratiques de notre pays s’attellent à exiger et obtenir les réformes indispensables pour consolider la démocratie dans l’intérêt exclusif du Sénégal », évoquait-il.

Mamadou Diarra

Source: Le Pays