Bamako- ce 1er août 2018 à travers une déclaration d’environs 5 minutes, la Cour Constitutionnelle, par la voix de son secrétaire général, Mamadou Magassouba, a démenti les accusations de corruption contre les neufs membres de l’institution.
« De graves accusations de tentative de corruption des neuf (9) membres de la Cour Constitutionnelle ont été diffusées dans la presse et sur les réseaux sociaux ces derniers jours. Lesdites accusations faisaient état d’une rencontre, à Bamako le 29 juillet 2018, au sein de la Cour en vue du partage d’une somme de neuf cent millions francs CFA (900.000.000) emmenant du candidat Ibrahim Boubacar Keita en vue de couvrir d’éventuelles fraudes électorales de ce dernier lors de l’élection présidentielle organisée le même jour », a raconté Mamadou Magassouba.
Il a poursuivi : « La Cour dénonce le caractère ridicule de cette affabulation médiatique visant à discréditer le scrutin relatif à l’élection du président de la république à travers une pseudo rencontre houleuse qui ne pouvait matériellement avoir lieu dans la mesure où les juges étaient mobilisés, au même moment, dans différentes régions du pays et en compagnie d’observateurs internationaux, pour coordonner les missions d’observation des trois mille cinq cent (3500) délégués recrutés par elle en vue d’observer le bon déroulement des opérations de vote sur toute l’étendue du territoire national ».
Selon lui, la Cour Constitutionnelle à travers cette déclaration, attire l’attention de tous que la diffusion de telles accusions “sans fondement” sur des bases de faits qui ne pouvaient matériellement avoir lieu, “troublent” la sincérité du processus électoral et “constitue” ainsi une infraction prévue et punie par les lois électorale et pénale. « La Cour se réserve le droit d’user de tous les moyens légaux par saisine régulière des juridictions compétentes pour préserver son intégrité », a ajouté Mamadou Magassouba, secrétaire général de la Cour Constitutionnelle.
Mamadou Magassouba précise également : « Les membres de la Cour, nullement ébranlés par ce qu’ils qualifient de ‘’montage grotesque’’, affirment leur détermination à assumer les missions, à eux, assignées par la Constitution et les lois pertinentes, dans le seul intérêt du peuple malien ».
