Le Mali pourra-il vider tous les contentieux sociopolitiques et conflits armés et organiser ensuite le scrutin présidentiel initialement prévu pour juillet-août 2018 ? La question demeure posée. Pour l’heure, les candidatures se succèdent, des ressortissants maliens qui prétendent présider aux destinées du pays, se positionnent.
C’est le cas de Modibo Koné, ancien de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) et Hamadoun Touré, ancien secrétaire général de l’Union internationale des télécommunications.
Ces deux fonctionnaires internationaux viennent d’officialiser leur candidature pour, soutiennent-ils, « participer à la reconstruction du Mali ». Les deux candidats se disent très préoccupés par la situation dans le centre et dans le nord du Mali.
Ayant des points communs (deux ingénieurs de formation) ces derniers dénoncent pêle-mêle, « la mauvaise gouvernance, le manque de vision des autorités » .
A souligner au passage que Modibo Koné (banquier), est ingénieur financier alors que Hamadoun Touré est ingénieur en télécommunications.
Dans un bref aperçu, RFI souligne qu’ils ont également travaillé dans de prestigieuses institutions. Modibo Koné, 57 ans, est un ancien fonctionnaire de la Banque ouest-africaine de développement. Hamadoun Touré, 65 ans, fut pour sa part, le patron de l’Union internationale des télécommunications (IUT).
Ce dernier, proche du président Rwandais Paul Kagamé est actuellement à la tête de Smart Africa, un projet africain d’interconnexion impliquant onze pays.
En route pour un second mandat, le président Ibrahim Boubacar Kéita (photo) alias « IBK » est vivement déconseillé de se représenter à la présidentielle de 2018, quand bien même la constitution l’y autorise. Même le président Français, Emmanuel Macron l’en dissuaderait, en douceur.
Source: africatopsuccess