Le barreau Pénal International est l’instance représentative indépendante des avocats devant la cour pénale internationale (CPI). Son premier congrès en Afrique a lieu à Bamako ce jeudi 14 novembre jusqu’au 16 novembre respectivement au CICB et à l’hôtel Sheraton en partenariat avec l’Ordre des Avocats du Mali. Le thème retenu est « Les nouveaux défis pour la justice pénale internationale et le Barreau Pénal International ».
« Comment pourrais-je dorénavant autorisé quelque autoritarisme à l’égard du droit ? Je me sens désormais ficelé ! », s’interroge avec humour le Président de la République Ibrahim Boubacar Kéïta. Il vient d’être nommé Président d’honneur du Barreau Pénal International Afrique ce matin lors du premier congrès de l’instance en Afrique au Centre de Conférence International de Bamako.
L’objectif de ce congrès est de promouvoir la revalorisation de la place de l’Afrique dans la distribution de la justice pénale internationale. Et sa tenue à Bamako n’est pas le fruit d’un hasard. « Le choix du Mali parce qu’il est un endroit où se jouent les enjeux de la justice internationale, mais qui reste débout. », a déclaré Baba Aly Maïga, le premier vice-président du Barreau Pénal International. Quant au thème, « il se justifie par le fait que plusieurs pays africains font face à des conflits. Cette situation est le terreau de plusieurs crimes graves. », a expliqué le Professeur Dragos Chiela, Président du Barreau Pénal International.
L’un des moments phares de ce congrès est la signature d’une convention dite de déclaration de Bamako contre la criminalité.
Le lancement de ce congrès voit la présence de plusieurs sommités dont le procureur de la Cour Pénal International Fatou Bensouda, le premier ministre Boubou Cissé, le ministre malien de la justice Malick Coulibaly ou l’adjointe du Représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies au Mali.
Plus de 900 personnes sont enregistrées pour les différents panels.
Boubacar Diallo (Stagiaire)
Journal du mali