Le jeune conducteur de Djakarta neuve avait été pourchassé à partir de la Tour de l’Afrique où il avait croisé le chemin de deux braqueurs armés de pistolet qui se transportaient à califourchon sur une autre Djakarta. Au niveau du stade du 26 mars à Yirimadjo, ils le dépassent et celui qui était assis à l’arrière a sorti son pistolet pour le spolier de sa Djakarta. Mais dès qu’il a fait dos, sa victime a crié au voleur. Il n’était que 20h30mn ce jeudi 27 novembre 2014. La foule est sortie de partout pour pourchasser les deux braqueurs qui tiraient des coups de feu en l’air. Le conducteur de la moto braquée se fera percuter par un taxi. Avant l’arrivée de l’équipe d’intervention des hommes du commissaire principal de police Ba Tangara en charge du 13è Arrondissement pour l’exfiltrer aux urgences du CHU Gabriel Touré où il va succomber à ses blessures, il sera copieusement tabassé. L’autre braqueur sera rattrapé peu avant le pont de l’amitié sino malienne à Missabougou et frappé à mort, puis brûlé avec sa moto. Aucun d’eux n’a pu être identifié.
Vers 20h30mn le jeudi 27 novembre dernier, un jeune sur sa Djakarta neuve quittait la Tour de l’Afrique à Faladjè et se dirigeait vers le 26 mars à Yirimadjo. Il est pris en chasse par deux braqueurs armés qui se transportaient à califourchon sur une Djakarta. Ils réussiront à le dépasser au niveau du stade du 26 mars. Le braqueur assis à l’arrière a sorti un pistolet et a obligé le conducteur filé à s’arrêter et à lui remettre sa moto. Ce dernier n’a pas posé de problème. Mais au moment où son braqueur a démarré sa moto, il a crié de toutes ses forces au voleur.
Comme à l’appel du tabalé, une foule de justiciers a afflué pour pourchasser les deux braqueurs avec la clameur publique. Un chauffeur de taxi a percuté le conducteur de la Djakarta braquée. Il est rattrapé par la foule et tabassé à sang. Quand les hommes du commissaire principal de police Ba Tangara en charge du 13è Arrondissement, alertés se présentaient, il était agonisant. Il est évacué aux urgences du CHU Gabriel Touré où il va succomber à ses blessures le lendemain. Il n’a pu être identifié, faute de pièce. Son compère n’a pas non plus eu plus de chance.
Il a été rattrapé à l’entrée du pont de Missabougou non loin d’une station d’essence. Il est lynché à mort puis brûlé de même que sa moto. Ses restes ont été transportés à la morgue du CHU Gabriel Touré. Lui non plus n’a pas été identifié, faute de papier. Le commissaire invite les uns et les autres à ne pas se rendre justice.
Source: autre presse
