« Nous laissons les coupe coupes et machettes aux bouchers; les armes à feu aux militaires. Désormais nos armes seront nos cahiers et nos stylos ». Ces mots sont du Secrétaire aux revendications de l’Aeem, Issiaka Sidibé lors du séminaire national sur le leadership étudiant tenu le samedi 5 octobre à l’acropole de la Pyramide du Souvenir. Cette rencontre a été organisée par l’Amicale des anciens militants et sympathisants de l’Union nationale des élèves et étudiants du Mali (AMS-UNEEM) à l’endroit des secrétaires généraux de l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM).
Cette initiative de l’AMS-UNEEM entre dans le cadre de sa contribution à la gestion de la violence dans l’espace scolaire et universitaire.
Pendant toute une journée, des thèmes comme » bannir la violence dans l’espace scolaire et universitaire et le leadership estudiantin » ont été développés par les professeurs Youssouf Diakité et Modibo Koné. La rencontre a enregistré la participation des 32 coordinations de l’Aeem, des présidents d’honneur de l’Ams-uneem.
L’ouverture des travaux était présidée par le représentant du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Mamadou Coulibaly. Il s’est réjoui de l’organisation de ladite journée de formation qui selon lui, permettra d’établir un cadre d’échange et de partage d’expérience sur le leadership au profit des élèves et étudiants du Mali.
Car à en croire l’orateur, cette association qui est aussi vieille que la 3e République n’a pas toujours su donner une image positive et responsable d’elle-même eu égard aux actes de vandalisme et de violence. » Je tiens à saluer l’initiative de l’AMS-uneem qui fait ainsi une nouvelle œuvre utile pour la nation de façon désintéressée, fidèle à sa devise de servir et non de desservir le Mali « .
Auparavant, Oumar Arboncana Maiga, Secrétaire général de l’Ams-uneem, s’est félicité du fait que l’Aeem depuis le 17 mars 2013 a tenu à placer ses actions et ses activités sous la coupe de son organisation. Pour lui, cela signifie que les leaders estudiantins s’engagent à être des lea
ders modèles comme au temps de l’Uneem. Ils s’engagent ainsi à mettre fin au coup de poing.
Pour sa part, Issiaka Sidibé, Secrétaire aux revendications de l’Aeem, représentant le secrétaire général, a déclaré que désormais les armes des élèves et étudiants seront des cahiers et des stylos. »Nous laissons les coupe coupes et machettes aux bouchers; les armes à feu aux militaires » a-t-il révélé.
« Nous sommes sur un chantier difficile à savoir redorer le blason de l’Aeem mais avec vous à nos côtés la réussite sera imminente » a-t-il ajouté.
Ramata TEMBELY
Source: L’Indépendant