Déclenchée depuis l’année dernière par les enseignants, la grève est toujours de rigueur suite à non application immédiate de l’article 39 par le Gouvernement. Si l’année scolaire 2018-2019 a pu être sauvée de justesse, celle de cette année demeure dans l’incertitude, car même les écoles publiques sont fermées à clé. Pour les rouvrir définitivement et chercher une solution aux revendications des Enseignants, les élus de la nation vont, dans les jours à venir, entreprendre des actions d’envergure pour un dénouement rapide de cette crise, afin de sauver l’Ecole malienne.
Le Bureau de l’Assemblée nationale élargi à la Conférence des présidents était réuni, hier, jeudi 27 février, dans la salle Aoua Keïta, sur la crise scolaire au Mali, sous la présidence de l’Honorable Issaka Sidibé, président de l’Institution.
La rencontre portait sur les échanges entre l’inter-commission, mise en place par le Bureau de l’Assemblée Nationale élargi à la Conférence des présidents et les syndicats des Enseignants, avant d’échanger avec les trois ministères concernés par la question. Il s’agit des ministres du Dialogue Social, du Travail et de la Fonction publique, de l’Education Nationale et celui chargé du Budget.
A la suite des échanges, il a été demandé à l’inter-commission de finaliser et de déposer son rapport sur la table du Bureau de l’Assemblée Nationale. » Prenant le problème scolaire à cœur, nul doute que les élus de la nation vont dans les jours à venir entreprendre des actions d’envergure pour un dénouement rapide de cette crise, afin de sauver l’Ecole malienne « , nous a confié l’un des membres de la Conférence des présidents.
Et de conclure que les rencontres vont se poursuivre avec toutes les parties concernées et vont aboutir à un rapport final dont l’Assemblée nationale aura la responsabilité et qui sera déposé sur la table du Premier ministre Boubou Cissé pour mettre fin définitivement à la crise scolaire qui sévit au Mali.
Daouda SANGARÉ
Source : l’Indépendant