Les enseignants grévistes, après leur dernière marche de fin janvier 2020, se sont encore
donné rendez-vous hier, jeudi 13 février 2020 dans les rues à travers les grandes villes du
pays. Comme à Bamako, Sikasso, Kayes, Koulikoro, Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao, Kidal,
Taoudénit, Ménaka, Bougouni, Dioïla, Nioro, Koutiala, Kita, Nara, Badiangara, San,
Douentza, Gourma Rharous …. , on enregistre les mêmes manifestations
Ils étaient des centaines à battre bavé hier à Bamako. Le collectif des syndicats des
enseignants signataires du 15 octobre 2016 qui est sur le point d’observer une nouvelle
grève de 20 jours à partir du lundi prochain, continue d’exiger l’application immédiate de
l’article 39 de la Loi N°2018-007 du 16 janvier 2018 portant statut du personnel enseignant
de l’Enseignement secondaire, de l’Enseignement fondamental et de l’Éducation préscolaire
et spéciale.
« Nous demandons à tous les enseignants, à tous ceux qui sont soucieux de l’école malienne
de sortir massivement pour la grande marche nationale prévue ce jeudi 13 février 2020 à
partir de 8 heures au niveau de toutes les capitales régionales, de tous les cercles, de tous les
arrondissements et du district de Bamako» lançait Adama Fomba, le porte-parole des
Syndicats de l’Éducation Signataires du 15 octobre 2016.
Au cours de leur marche hier, les enseignants ont réitéré leur demande. Celui de l’application
de la problématique article 39 qui constitue le nœud de la crise. Le torchon continue ainsi de
brûler entre le gouvernement et les enseignants grévistes qui prévoient, en plus de la
marche de ce jeudi, «une grève de 20 jours, soit 480 heures allant du lundi 17 au vendredi 21
février 2020, du lundi 24 au vendredi 28 février 2020, du lundi 02 au vendredi 06 mars 2020 et
du lundi 09 au vendredi 13 mars 2020 inclus si la revendication n’est pas satisfaite ». Selon les
enseignants, « la rétention des notes est avec effet immédiat ».
K. Komi
Source: lecombat