Après avoir claqué la porte du gouvernement, Housseïni Amion Guindo, alias Poulo, a vite conquis le cœur de ses concitoyens. A part Soumana Sacko, ex-ministre de l’Economie et des Finances du Général Moussa Traoré à la fin des années 80, aucun ministre malien n’a eu le courage de rendre le tablier. Pour une raison ou pour une autre.
En le faisant, Poulo, ex-ministre de l’Education Nationale d’IBK a vu sa cote de popularité grimper en flèche au sein de l’opinion.
Mais de là à croire qu’il pourrait gagner la présidentielle du 29 juillet dernier, il n’y a qu’un pas qu’il a franchi. Allègrement.
Après le score qui aura été le sien, il a tenté de se refaire la main, en rejoignant IBK, qu’il avait quitté, il y a peu, avec fracas.
La veille du second tour de l’élection présidentielle, il avait appelé les militants de la CODEM, son parti, à voter IBK. Voulait-il se faire gratifier d’un portefeuille ministériel ?
Peut-être.
A l’investiture d’IBK, les Maliens étaient surpris de le voir au premier rang des invités, ou des « auto-invités », au Palais de la culture.
A la publication de la liste des membres du premier gouvernement du second quinquennat d’IBK, surprise sur…prise : Poulo n’y figure pas. A en croire ses proches, il en était malade. Très malade. Tellement malade, dit-on, qu’il aurait frôlé la crise de nerf.
Oumar Babi
Source: Canard Déchainé