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Politique et culture: Moussa Timbiné foule au pied des interdits culturels des univers Bozo et Dogon

Dure vie de cohabitation au Rassemblement Pour le Mali (RPM) entre Moussa Timbiné et Bocary Tréta. Dogon et Bozo ont toujours vécu ensemble sans anicroche. Entre Moussa Timbiné ancien député et Bocary Tréta président du RPM les choses ont mal tourné. Moussa Timbiné a humilié son président quand il s’agissait d’établir les listes aux élections législatives 2020 alors que dans les rapports Dogon Bozo, l’un ne doit pas humilier l’autre, ni tenir des propos désobligeants.

 

Autre honte bue par Moussa Timbiné c’est d’avoir volé la victoire de la liste Alliance démocratique pour la paix (ADP-MALIBA) aux élections législatives 2020 en Commune V. Cette liste était conduite par Baba Nadio un autre Bozo. L’actuel président de l’Assemblée Nationale ne saurait faire fi de ces interdits culturels pour être tranquille dans son fauteuil. Moussa Timbiné sait bien qu’un Dogon ne fera pas de mal à un Bozo et un Bozo non plus ne fera aucun mal à son frère Dogon.

 

Mali made in IBK? Le président Ibrahim Boubacar Keïta promet le Mali à sa famille d’abord

Par népotisme, il dirige le Mali. Il veut instaurer une monarchie en laissant le pouvoir entre les mains de son fils Karim Keïta après avoir fait main basse sur toutes les richesses de notre pays (il tire les ficelles de l’économie malienne). Ainsi, les femmes et hommes commis pour cette forfaiture sont: Moussa Timbiné, président de l’Assemblée Nationale du Mali; Hady Niangadou 1er Vice-président, de l’Assemblée Nationale; Mme Kamissa Camara, Secrétaire générale de la présidence; Boubou Cissé, Premier ministre, ministre de l’Économie et des Finances; Issaka Sidibé, président de la Haute Cour de justice (HCJ); ministre de la famille, de la Femme et de l’Enfant: Dr Diakité Aïssata Kassa Traoré (nièce de Mme Keïta Aminata Maïga). Où va le Mali ?

 

Démission du président IBK: la bataille de Kirina est terminée

Ceux que ses thuriféraires ne savent pas, c’est au bout de 29 marches meetings que les contestataires du régime du général Moussa Traoré ont mis fin à son régime un 26 mars 1991. Et cela, après que des militaires eurent rejoint les contestataires, dans la nuit du 25 au 26 mars 1991. Le général Moussa Traoré était plus puissant qu’IBK, mais avec détermination et courage, les marcheurs l’ont déposé avec son Union démocratique du peuple malien (UDPM).

Ceux qui pensent que le président peut encore tenir devant un peuple debout se trompent de bataille. La bataille de Kirina est terminée pour Ibrahim Boubacar Keïta. Ceux que les thuriféraires du président ignorent, les Maliens ont toujours obligé leur président à démissionner (Modibo Keïta ayant refusé de rendre le pouvoir, le lieutenant Moussa Traoré organise un putsch, le 19 novembre 1968. Le Mouvement démocratique a demandé à Moussa Traoré de rendre le pouvoir au peuple, en mars 1991, ayant refusé un groupe de militaires lui a arraché le pouvoir, le 26 mars 1991.

Le général Amadou Toumani Touré (ATT) a été obligé par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) de quitter le pouvoir, le 22 mars 2012, suite à la colère des femmes des camps militaires. Qui est fou pour forcer IBK à rester au pouvoir ? Karim !

 

Démission d’IBK: Adieu la mission de conciliation de la CEDEAO !

Après la dure épreuve assignée à notre pays par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), en 2012, les Maliens ne veulent plus voir, ni entendre parler de cette organisation sous-régionale se mêler à notre crise sécuritaire. Notre pays est à la traîne depuis l’élection d’Ibrahim Boubacar Keïta, en 2013. Un pays dont les établissements scolaires sont fermés, la corruption et la délinquance financière érigées en système de gouvernance. Avec la signature l’accord d’Alger, l’embargo contre le Mali, en 2012, décidé par la CEDEAO, les Maliens ne veulent plus voir la CEDEAO dans leur mur.

 

 

POINT DE MIRE

Les Maasai

Peuple de pasteurs nomades du Kenya et de Tanzanie, organisé en clans et sous-clans. Les Maasai vivent dans la vallée du Rift et dans les steppes au Sud du mont Meru. Issus de la migration vers le sud de populations nilotiques au cours du IIème millénaire, ils s’installèrent dans la région, gardant à leur service la caste des forgerons.

Possesseurs de vaches zébus, ils participent du «complexe du bétail», pratiquent le vol rituel des bovins chez leurs voisins (le bétail est, comme eux une création de Dieu, donc il leur appartient). Ils se trouvent en conflits perpétuels avec les agricultures kikuyu et méprisent les Maasai Lumbwa qui ont perdu leur bétail et qui sont devenus agriculteurs par nécessité. Leur société est structurée en classes d’âge, dont celle des guerriers, les Moran (maquillage à l’ocre rouge et coiffure en crinière de lion).

À l’adolescence, cette classe d’âge précède obligatoirement d’une dizaine d’années le mariage traditionnel. Les pasteurs nomades et les guerriers se nourrissent d’un mélange de sang et de lait de bovin, et ceux qui sont sédentarisés, de mil, de mais et de haricots obtenus par échange avec les agriculteurs. Comme toutes les populations pastorales du Kenya, les Maasai s’allient avec les pasteurs Kalenjin dans les conflits territoriaux et politiques qui les opposent aux agriculteurs.

 

SAGESSE BAMBARA

«Les poissons et les pailles (herbes, brindilles …) sont pris ensemble (dans le même filet), mais ne sont pas mangés ensemble. Inégalité des conditions: les brindilles, pailles représentent le pauvre, dont on ne fait aucun cas

Source : L’Inter de Bamako

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