Le 1er vice-président du Haut conseil des collectivités (HCC), Azaz Ag Loudag Dag, a présidé hier au siège de l’institution, un atelier sur la problématique de la création de la police nationale. Appuyé par le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le thème de l’atelierétait : «problématique de la création de la police territoriale : défis et perspectives». Outre les responsables du HCC, l’évènement a vu la participation des représentants de la société civile, des édiles des communes de Bamako, des spécialistes de la police, de la gendarmerie, de la garde nationale et d’autres invités.
L’objectif de cet atelier, qui s’inscrit dans le cadre de la seconde session ordinaire de ladite institution, est d’appréhender le concept de la police territoriale, définir ses missions et ses attributions. Aussi, il s’agissait de dégager les rôles et les responsabilités des acteurs (état, collectivités territoriales) dans le cadre de la création de la police territoriale…
La problématique de la police territoriale se pose à un moment où on assiste à une exacerbation de l’insécurité dans notre pays. L’Accord pour la paix et la réconciliation, issu du processus d’Alger, signé en 2015, prévoyait dans son annexe II, la mise en place d’une police territoriale, placée sous la responsabilité des collectivités territoriales. Il s’agit, à travers cette initiative de police de proximité de faire en sorte que la décentralisation puisse participer à l’approche intégrée de la sécurité permettant de bâtir un développement durable et adapté aux spécificités locales.
Le 1er vice-président du HCC a indiqué que les collectivités territoriales doivent devenir un des piliers d’une nouvelle approche de gestion des questions de paix et de sécurité.Et qui permettra, selon Azaz Ag Loudag Dag, de contribuer à la stabilité du pays, de renforcer le processus démocratique et de pérenniser le développement économique, social, culturel et environnemental au niveau local et régional.
L’occasion était bonne pour lui de signaler que l’Institution a participé à tout le processus des projets relatifs à la police territoriale et a donné son avis motivé lors de sa session de novembre 2019.
Au terme des échanges, le 1er vice-président de la septième institution de la République du Mali a révélé que les participants seront largement informés sur les rôles et responsabilités des conseillers nationaux, des collectivités et des autres acteurs de la décentralisation dans la création de la police territoriale. Azaz Ag Loudag Dag a exhorté à plus de participation aux débats pour une véritable réussite des travaux.
Mariétou KOITÉ
Source : L’ESSOR