Face à la presse, le ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction Citoyenne, porte-parole du gouvernement, a durci le ton contre ceux qui ont hué le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita lors de son séjour à New York et à Paris. C’était hier, au cours de son traditionnel compte-rendu du conseil des ministres.
C’est avec un ton élevé que le ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction Citoyenne, porte-parole du gouvernement, Amadou Koïta, a jeté un regard rétrospectif sur la participation du président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, à la 73esession de l’Assemblée générale des Nations unies, pour condamner ceux qui se sont assignés à faire ce jeu. Pour lui, c’est un groupuscule d’individus qui est à la base de cette manœuvre. ‘’Le président de la république lors de cette session, est allé représenter le Mali dans son ensemble. Il est allé faire la promotion du Mali. Il est allé plaider la cause du Mali, puisqu’en marge même de ces rencontres, Ibrahim Boubacar Keita a coprésidé avec le secrétaire général des Nations Unies une réunion de haut niveau sur le sahel où le président a sollicité les partenaires bilatéraux et multilatéraux à s’acquitter de leurs engagements pour permettre la montée en puissance du G5 Sahel. Lors de ces rencontres, que ça soit à New York ou à Washington, les soi-disant maliens, parce que nous pensons que ce ne sont pas des Maliens ont pensé se faire entendre. Je pense que ces des actes ignobles, mérite d’être condamné par l’ensemble du peuple malien”, a-t-il-regretté.
Dans ces propos, le ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction Citoyenne, porte-parole du gouvernement, est allé encore plus loin. Selon lui, c’est une injure à l’égard du peuple malien et non du président de la république. “Ceux-ci ne sont pas des Maliens. Ils se trompent de combat, parce que le seul adversaire que nous avons aujourd’hui, c’est le terrorisme. Le Mali d’abord, c’est les valeurs. Nous devons nous donner la main pour apporter la paix, faire en sorte qu’il y ait la cohésion sociale”, a expliqué Amadou Koïta.
Z.M.K
Source: L’Indicateur du Renouveau