Les députés de l’Assemblée nationale étaient réunis en plénière, hier jeudi 25 septembre. A l’ordre du jour, l’examen de plusieurs projets de loi dont le premier a concerné le projet de loi modifiant la loi N°06-044 du 04 septembre 2006 modifiée, portant loi électorale. Les débats ont porté, essentiellement, sur l’achèvement des opérations du RAVEC afin de prendre en compte les nouveaux majeurs qui n’avaient pas été pris en compte lors de la première opération. Mais aussi, la correction des erreurs intervenues lors de cette opération qui a couté à l’Etat malien la bagatelle de 9 milliards de FCFA.
Sur la question, l’honorable Abderhamane Niang n’est pas allé avec le dos de la cuillère pour critiquer les conditions dais lesquelles, une société, filiale de la société française SAGEM a eu le marché.
Selon lui, la société qui a eu le marché n’est pas spécialisée dans les opérations de recensements. Mais, c’est plutôt une société, filiale cachée de la société française SAGEM.
A l’en croire, bien que n’étant pas spécialisée dans ces opérations et malgré ses prix exorbitants par rapports aux autres sociétés soumissionnaires et spécialisées dans ce genre d’opérations, le marché est revenu à cette filiale de la société SAGEM, on ne sait par quel miracle.
«Plusieurs sociétés spécialisées avec des montant moindres avaient pourtant postulé sans être retenues au profit de celle qui n’est pas spécialisée avec le montant très élevé », regrette Abderhamane Niang.
Qui poursuit que cette société s’est débrouillée pour avoir les marchés de recensement dans la sous région, notamment en Côte-D’ivoire, au Burkina Faso, au Mali….
C’est pourquoi, il a demandé au ministre de l’Intérieur et de la Sécurité si l’actuel gouvernement va corriger cette erreur ou continuer avec la même société pour la campagne de recensement des nouveaux majeurs qu’il va lancer du 1er au 30 octobre prochain.
- Diarra
Source: Tjikan