Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Plan International : Le PDG et la présidente du Conseil d’Administration en visite au Mali

Confronté à une crise multidimensionnelle, le Mali a reçu, le samedi dernier, le nouveau président Directeur Général du Plan international, M. Stephen Omollo et la présidente du Conseil d’Administration, Mme Gunvor Kronman, pour une visite de cinq (05) jours. L’objectif est d’évaluer la déclination locale de la stratégie quinquennale du Plan International (une organisation onusienne).

Cette visite de cinq (05) jours a pris fin le dimanche, 28 mars 2022.Elle est la toute première mission du nouveau Président Directeur Général du Plan International, M. Stephen Omollo, en dehors du Royaume-Unis, où il est à la tête de l’organisation depuis le 1er février 2022. Ce plan vise  à toucher plus de cent (100) millions de jeunes filles à travers le monde, et trois (03) millions de filles dans le contexte particulier du Mali, d’ici 2023. Pour M. Stephen Omollo, il faut agir maintenant et tout de suite. « Nous devons travailler avec les filles et les jeunes activistes pour créer un monde plus juste et durable. Ne pas agir maintenant, explique le PDG,  équivaudrait à laisser tomber toute une génération… ». Cet argument avancé par le PDG a été partagé par la présidente du Conseil d’Administration. Lors de cette rencontre, Mme Gunvor Kronman soutenait ceci : « Dans mon travail, je suis inspirée par le sens que je trouve en essayant de rendre le monde un peu meilleur. Je ne peux imaginer une meilleure façon de le faire que de promouvoir l’égalité et une vie meilleure pour les enfants, en particulier les filles ».Cette opportunité a été saisie par le Directeur pays du Plan International Mali, M. Constant Tchona,  pour saluer ces deux hauts responsables de l’organisation onusienne. Cela, pour leur choix porté sur le Mali. Aussi, ce dernier explique qu’ « au cours des 46 dernières années, le Plan International a travaillé dans huit (08) sur dix (10) régions du Mali ». M. Tchona poursuit son intervention en rapportant que l’organisation a, au coude à coude, travaillé  avec les enfants, les jeunes et les filles. Cela, aussi longtemps qu’il faudra pour que les filles soient fortes à créer le changement global. Un changement qui, a-t-il estimé, «  leur (filles) aidera à apprendre, à se décider, à s’épanouir et à diriger ». Quant à la Directrice des programmes, Mme Togo Sitan Cissé, l’organisation est entrain de mettre en œuvre une stratégie de cinq (05) ans (2019-2023). Et cette stratégie est basée sur trois objectifs principaux qui contribuent à l’éducation, à la santé sexuelle et reproductive, et à l’employabilité des jeunes. « Nous voulons améliorer l’autonomisation politique et économique des jeunes filles. Nous voulons aussi améliorer l’éducation des filles, formelle et non formelle, notamment pour les filles. Nous voulons également améliorer les droits sexuels et de la reproduction », a-t-elle confié. Mme Togo affirme  que tout leur travail est « guidé » sur l’égalité du genre. Au Mali, comme dans de nombreux pays, le taux de scolarisation chute fortement entre l’enseignement primaire et secondaire, particulièrement pour les femmes. De plus, l’espérance d’années passées à l’école est d’environ 4, 1 an au Mali, contre 5, 7 ans en moyenne en Afrique. Les enfants restent donc peu de temps à l’école. Ainsi, les jeunes qui terminent les études sont souvent confrontés entre les besoins du monde économique, une pénurie d’emplois  et la crise économique mondiale. En ce qui concerne la santé sexuelle et reproductive, selon les estimations, 20 000 filles âgées de moins de 18 ans deviennent mères chaque jour, soit 7, 3 millions de naissances par an.

Kadidiatou Diarra, stagiaire

Source : LE PAYS

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance