La 2è édition de l’Inter biennale photographique dénommée : « Phot’Art Mali » se déroulera du 1er décembre prochain au 15 janvier 2021 à Bamako. L’appel à candidatures a été lancé depuis le 19 août dernier et s’étendra jusqu’au 20 octobre prochain.
L’information a été donnée, la semaine dernière à la direction nationale de la bibliothèque et de la documentation, lors d’une conférence de presse, organisée par le Réseau des photographes du Mali, en collaboration avec la Maison africaine de la photographie. La conférence était animée par le président du Réseau, Seydou Camara. Il avait à ses côtés Mamadou Cissé, conseiller technique au ministère de la Culture, Tidiane Sangaré, directeur général de la Maison africaine de la photographie, et Ansoumane Diarra, membre du Syndicat national des photographes du Mali.
à l’issue de l’appel à candidatures, le jury, composé de sept personnalités du monde de l’art et de la culture, sélectionnera les 20 meilleurs projets photographiques. Ceux-ci seront exposés à Bamako et à l’intérieur du pays pendant 45 jours. Les trois meilleurs projets seront primés. Le comité d’organisation prévoit également des prix spéciaux pour encourager les photographes qui se seront illustrés par une certaine originalité dans leurs travaux.
Cette année, les photographes travailleront à leur convenance. Ils ont la latitude de choisir les thématiques et officier en fonction de leurs inspirations. En effet, cette 2è édition prévoit une grande parade de photographies du studio Malick Sidibé en passant par les studios Abdourahmane Sakaly, Mamadou Mbaye, la Galerie Médina et le Musée national du Mali. Au menu de l’événement, d’autres activités sont programmées, notamment les expositions, caravanes, manifestations folkloriques, visites guidées, mais aussi les formations et l’installation d’un marché pour la vente des photos.
Quatre sites sont retenus pour accueillir les expositions, notamment la Maison africaine de la photographie, le Parc national, l’Institut français du Mali et le Centre de formation en photographie. « Créer un cadre d’échanges entre les photographes, rapprocher la photographie du grand public », est l’objectif principal de l’inter biennale, a soutenu Seydou Camara.
L’édition de cette année est placée sous le signe de la reconnaissance de Dr Naomi Steuer, ancienne directrice générale de la Fondation Oumou Dilly, décédée le14 juillet dernier en Suisse. Autrement dit, les initiateurs de Phot’Art Mali tiennent à rendre un vibrant hommage à cette figure pour son engagement et son apport dans la réussite de la première édition de l’évènement. Pour Mamadou Cissé, l’Inter biennale est une activité de création d’emplois parce qu’elle vise à susciter l’entrepreneuriat jeunes dans le domaine de la photographie.
Il a aussi rassuré les initiateurs de l’accompagnement du gouvernement, à travers la Maison africaine de la photographie. Pour sa part, Tidiane Sangaré a expliqué que l’Inter biennale photographique est destinée à dynamiser l’espace photographique dans notre pays. Selon lui, elle permettra aux jeunes photographes de comprendre le mécanisme de préparation des Rencontres photographiques de Bamako. C’est également un outil de renforcement des capacités de nos photographes.
Au-delà de son caractère formatif, l’Inter biennale permet à notre pays de prouver qu’il est bien la Capitale de la photographie africaine. « Cet évènement permet à notre pays de justifier sa place de leader dans la promotion et le développement du secteur photographique sur l’échiquier panafricain », a-t-il expliqué, Il est utile de rappeler que le Réseau des photographes du Mali est un groupement d’associations de photographes maliens, créé pour promouvoir et dynamiser le secteur de la photographie.
A. S.
Source : L’ESSOR