Les travaux du 9ème comité de pilotage du Programme Conjoint d’Appui à la Gestion Intégrée des Ressources en Eau (PCA-GIRE) ont débuté hier. L’objectif de cette session était d’échanger sur l’état de mise en œuvre des recommandations de la précédente session du comité de pilotage, de l’examen et l’adoption du rapport technique et financier de 2020, ainsi que de l’état d’exécution du Plan de Travail et Budget Annuels (PTBA) 2021 du PCA-GIRE.
« Nous ne serons plus derrière dans ce projet, mais plutôt au centre parce qu’où de mieux que là où il y a la source de l’eau, c’est la Guinée. Donc si nous ne nous impliquons pas plus que les autres, nous ne pouvons pas être derrière », indique Mme. Sanou Mariam Camara représentante du ministre Guinéen de l’Hydraulique et de l’Assainissement sur la participation de la Guinée au programme du PCA-GIRE.
Par ailleurs, dans son allocution, la représentante du Royaume des Pays-Bas Mme. Antje Van Driel a évoqué quelques points sur lesquels le cadre institutionnel de la GIRE va se concentrer. Il s’agit entres autres : l’adoption de la politique nationale de l’eau et ses 4 programmes ainsi que le code de l’eau, la création des agences de l’eau pour la mise en place des organes de gestions de l’eau.
Quant au ministre des Mines, de l’Énergie et de l’Eau, M. Lamine Seydou Traoré, il indique que le défi majeur reste la mise en œuvre du plan 2020-2021, « le principal défi à relever demeure, courant 2020-2021, la poursuite de la mise en œuvre du premier plan d’action issu de la fusion du PCA-GIRE réorienté et certaines actions du 1er plan opérationnel du PNGIRE », avant de poursuivre « il est donc nécessaire d’élaborer et de mettre en œuvre un deuxième Programme Conjoint d’Appui à la GIRE (PCA-GIRE II) pour la période 2023-2026, conformément au 2ème Plan Opérationnel du PNGIRE ».
Selon Mme Antje Van Driel, les résultats obtenus de cette 9ème session seront déterminants pour le PCA-GIRE, « les six prochains mois sont donc très importants car deux évaluations vont voir le jour. Il s’agit de l’évaluation partielle, et une large évaluation externe ».
Mahamadou Sissouma, Stagiaire
Source : LE PAYS