Evincé de la scène politique, l’Imam Dicko revient sur la scène médiatique et tente de se refaire une place à grand frais : télévision, radio, interview et presse. Le chef du HCIM, vivant le grand train grâce à ses amis étrangers, sponsorise un Islam importé, loin de celui pratiqué depuis la nuit des temps par nos anciens. Par ses prêches à grand spectacle, il veut nous imposer soit par l’argent soit par les armes, avec la complicité de son protégé Iyad Ag Ghaly, un califat malien.
Absent à la cérémonie des vœux à Koulouba en début d’année, il fut rejeté par le président IBK et son nouveau premier ministre, SBM, depuis la prise de fonction de ce dernier. Il est resté impuissant et muet face à la déroute infligée à Tinzaouatène aux hommes de son favori, Iyad Ag Ghaly. Cependant l’Imam Dicko continue ses manigances dans la course au pouvoir pour parvenir à la création d’un Etat islamique au Mali. De son Etat islamique.
Cet homme de foi devrait pourtant être un exemple pour la société malienne. Il prône des valeurs, une éducation et une foi saine pour l’avenir de notre pays. Malheureusement, il en est autrement. Il ne se contente pas de manœuvrer contre le président IBK en multipliant les apparitions dans les médias de toutes sortes depuis quelques semaines. C’est bien contre le peuple malien dans son ensemble qu’il agit. Et si l’Imam Dicko réussit à garder les mains propres, si ce n’est pas lui le boucher, c’est parce que les hommes du JNIM et les cadis corrompus par l’argent se salissent à sa place !
Que l’on se remémore la tragédie du Radisson Blu, le 20 novembre 2015 et les propos tenus par l’imam Dicko à ce moment : il parlait alors de la « colère de Dieu » qui s’était manifestée contre les occidentaux par le biais des terroristes. Ses propos avaient choqué l’opinion publique dans toute l’Afrique et dans l’ensemble du monde. Inquiété pour apologie du terrorisme, il n’avait pas hésité à déverser des millions pour corrompre religieux et politiques du pays et les faire taire. En usant de sa place au sein du gouvernement, il avait également ainsi pu faire renvoyer « l’insolent procureur général », Daniel Tessougué, qui avait osé émettre une accusation quant à sa position concernant les terroristes qui courent notre pays. Voilà le vrai visage de cette parodie de l’Islam qu’il tente de nous imposer, celui de l’argent et du crime.
Ce califat malien dont rêve l’Imam Dicko, sponsorisé par l’étranger, soutenu par les terroristes, n’a rien à voir avec notre histoire. Ce n’est pas notre passé ; ce ne sera pas notre futur.
Ismaïla DIARRA @idiarra661