Lors de la séance plénière du vendredi 16 décembre dernier dans la salle Aoua Keita de l’Assemblée nationale, les députés ont examiné puis voté avec 117 voix pour, o contre et 0 abstention, le projet de loi relatif aux Partenariats Public-Privé. Mais aussi, le projet autorisant la participation de l’Etat au capital social de la société des Mines KOMANA SA avec 114 voix pour, 0 contre et 0 abstention. Les deux projets de loi étaient défendus par Konimba Sidibé, ministre de la Promotion des Investissements et du Secteur Privé.
Selon les rapports de la Commission des Finances, de l’Economie, du Plan et de la Promotion du Secteur Privé, ces deux (2) projets de loi présentent des avantages car ils permettent le financement des projets structurants en vue de relancer l’économie nationale. Aussi, ils ont pour avantage de donner un cadre légal, institutionnel et budgétaire clarifiés, facilitant les investissements en Partenariat Public-Privé.
Selon la Commission, la participation de l’Etat au capital de la société des mines de KOMANA SA élargira son champ d’activités avec la possibilité de traiter 7 millions de tonnes de minerai avec pour objectif de produire 632 000 onces d’or en 6 mois. Mieux, cela permettra de créer 307 emplois permanents en phase de production.
Les députés ont avec acclamation salué le ministre Konimba Sidibé pour avoir initié ces deux (2) projets de loi qui selon eux, sont des projets majeurs.
Malgré la pertinence et la qualité de ces projets de lois, les élus de nation ont demandé quelques détails, notamment les risques d’endettement, les passations de marchés, les garanties des conventions.
Prenant la parole, le ministre Konimba Sidibé a rassuré les députés en répondant à leurs préoccupations.
Pour lui, la participation de l’Etat au capital de la KOMANA SA est très bénéfique car cela permettra de renforcer ce secteur au service du développement du pays.
« Je veillerai à ce que les cahiers de charges soient respectés pour le développement local », a-t-il promis. Avant d’expliquer que certaines mines font des efforts pour le développement local. Mais malheureusement, ces contributions sont utilisées à d’autres fins.
Par rapport au Partenariat Public-Privé, le ministre Sidibé a affirmé qu’il sera difficile de faire du blanchissement dans le cadre du projet car les banques sont aussi des acteurs majeurs du partenariat public- privé.
Selon lui, l’Etat a la capacité d’analyser tous les éventuels risques du projet.
Souleymane Birama Minta