Ils étaient 23 journalistes de 15 médias distincts et 4 étudiants (tes) de l’UCAO-UUBa au niveau Master J/CO à participer à cet atelier de formation de 3 jours initié par la Fondation Hirondelle en partenariat avec l’UCAO-UUBa. Cet atelier entre dans le cadre du Programme ‘’Pont’’ du Bureau de la Coopération Suisse, accordé à Studio Tamani. Elle est l’une des activités majeures de ce programme qui étendu à d’autres médias maliens. Ainsi, il s’agit de rendre attentifs les journalistes au rôle que les médias peuvent jouer dans la promotion de la gouvernance et la lutte contre la corruption.
Par ailleurs, l’objectif général de cette formation est de réfléchir sur les relations entre les médias et la gouvernance, dans le cadre d’une politique de développement et dans un contexte de crise dans la mesure où le rôle des médias est essentiel pour garantir une bonne gouvernance. En effet, les modules enseignés durant cette formation portaient respectivement sur : Gouvernance et lutte contre la corruption- l’engagement de la société civile-comment impliquer les jeunes ? La gouvernance par les médias ? –Quelle approche et quels contenus d’une campagne médiatique pour promouvoir la gouvernance et lutter contre la corruption ?
Selon Martin Faye, représentant Pays de la Fondation Hirondelle, il est toujours bon de rappeler la ligne directrice de ces thématiques relatives à la gouvernance et la lutte contre la corruption aux journalistes avant d’entamer les productions. Egalement, de réfléchir sur les contenus, étant donné que les journalistes, déclare-t-il, sont les chiens de garde de la démocratie et qu’il n’y saurait avoir de démocratie sans bonne gouvernance.
Ces 3 jours de formation se sont bouclés par la remise des attestions aux participants, en présence du Doyen de Département Journalisme et Communication (J/CO) de l’UCAO-UUBa, Dr Alexis Zufo Dembélé, de la responsable du Programme Gouvernance et Paix du Bureau de la Coopération Suisse, Awa Coulibaly et du représentant Pays de la Fondation Hirondelle, Martin Faye.
Par Mariam Sissoko
Source: Le Sursaut