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Par faute d’incompétence professionnelle de certains agents à pédiatrie de l’Hôpital Gabriel Touré : Le bras d’un bébé de 16 jours risque d’être amputé

Incroyable mais vrai, un nourrisson de 16 jours risque de perdre son bras à cause de négligence ou de méconnaissance du travail au sein de l’Hôpital Gabriel Touré. Hospitalisé depuis le 19 juillet 2019 à la pédiatrie, Sériba Coulibaly, père du nouveau-né venu de Kati, verra le bras de son premier fils amputé au cœur de l’Hôpital Gabriel Touré.

 

Au Mali, l’accès à un soin de qualité garantit par la constitution du 25 février 1992 a toujours été un tas de problème. De la sorte, quand le problème d’infrastructure sanitaire ne se pose pas, celui d’avoir des vrais médecins prêts à s’occuper des patients se posera. Tel est le cas de Sériba Coulibaly, venu de Kati avec son bébé qui n’a que 16 jours pour être soigné à l’Hôpital Gabriel Touré de Bamako. Dans un témoignage rendu le mercredi 31 juillet 2019, que nous avons pu écouter hier jeudi 1 août, Sériba Coulibaly, père du nourrisson qui n’a que 16 jours, sort de son silence. Désespéré et courroucé de la situation, Sériba s’explique : « Je suis à l’Hôpital Gabriel Touré depuis le 19 juillet. On est venu vers 17H ici. On a fait 3 jours au CCRéf de Kati. Mon bébé souffre d’une maladie respiratoire. Vu que notre arrivée a coïncidé avec le Week-end à Kati, durant lequel les spécialistes se font rares au CCRéf, les médecins nous ont demandé de venir à l’Hôpital Gabriel Touré de Bamako ».Le père déçu des comportements des médecins qui minimisent les patients se prononce davantage sur la question. « Au sein de cet Hôpital (Gabriel Touré), on a fait quelques traitements. Je passais toute la nuit en train de surveiller la seringue du bébé. Chaque fois qu’il y a problème, je partais informer les médecins. Quand la seringue commence à signaler un problème, on a rencontré tas de difficultés avant de trouver un médecin pour expliquer ».A notre grande surprise, ajoute le père du bébé, le mercredi, on a constaté que la main gauche du bébé était enflée. Deux jours après, à commencer par les ongles, le bras du bébé devenait « noir ». De ce fait, poursuit Sériba, les médecins sont venus bander les parties enflées. Selon lui, Pour diminuer la bosse du bras, les médecins avaient mis la seringue salée. Inquiète de la situation, dit-il, j’étais obligé de courir derrière eux uniquement pour savoir s’il y avait de solution pour le bras de mon enfant afin d’éviter d’autres problèmes. Assis avec ma femme dans la pédiatrie, lorsque le chef des chirurgiens a vérifié le bras du bébé, dit le père, il m’a expliqué qu’il n’y a malheureusement pas d’autres solutions. « Le chef des chirurgiens m’a appelé en me parlant de necrolyse du bras. Et me disait qu’il n’y a pas de solution si n’est pas l’amputation du bras avant que la maladie ne touche les autres parties du corps. Vraiment j’ai été déçu de cette situation », a-t-il dit, déclarant : « J’ai acheté tous les frais d’ordonnance. Mais malgré tout, je n’ai pas été satisfait. Le traitement d’une maladie respiratoire a abouti à l’amputation du bras de mon premier enfant. Vraiment je ne suis pas content. Comme ils disent de m’en remettre à Dieu en précisant que c’est un accident de travail je m’en remets à Dieu ».Selon le témoignage d’un autre père de famille qui se trouve avec son enfant au sein de cet Hôpital, des enfants malades seraient actuellement gênés par des fourmis qui se seraient introduits à l’Hôpital Gabriel Touré. Pire, témoigne-t-il, des médecins sans expérience et ignorant comment placer   faire une simple seringue seraient en train de s’occuper à des patients. Quant au témoignage d’une mère qui serait dans la même situation, les médecins auraient refusé d’aller voir son enfant gravement malade en disant qu’il n’a rien. « Il n’y a que de la négligence et des déceptions dans cette pédiatrie de Gabriel Touré. Les médecins s’en fichent des malades », dit un autre témoin.

Il faut rappeler qu’hier jeudi 1er août 2019, le Directeur général dudit hôpital a, dans une lettre demandé, une explication au chef de la pédiatrie.

Mamadou Diarra

Source : Le Pays

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