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Par crainte d’un coup de force à Faladjè… : Sanogo totalement isolé et enfermé à double-tour, La garde Nationale renforce son dispositif en termes d’effectifs et de logistiques: Siméon Keïta et Siriman Fané persona non grata à la M.C.A: Les frontières sous haute surveillance

Les récentes agitations des ex-putschistes au camp I de la Gendarmerie et à l’Ecole de Gendarmerie de Faladjè ne sont pas étrangères aux mesures exceptionnelles de sécurité prises sur les deux sites.

 

amadou haya sanogo militaires

Une information distillée en fin de semaine dernière faisant état d’une prise de contact entre les détenus de l’Ecole de gendarmerie de Faladjè et ceux du camp I a certainement incité les autorités à renforcer les mesures sécuritaires sur les deux sites, et plus particulièrement, sur celui de détention de Amadou Haya Sanogo.

 

 

La garde nationale en alerte

Ce sont désormais les éléments de la garde Nationale qui assurent la sécurité à l’Ecole de Gendarmerie de Faladjè. Une mesure qui fait suite à l’enregistrement et à la diffusion d’un élément sonore censé provenir du prévenu depuis son lieu de détention.  L’incident a eu le mérite d’alerter les autorités sur les failles du dispositif.  Un changement de cap qui s’est alors  manifesté par le limogeage du capitaine de gendarmerie, Diawara censé trop proche des détenus, et la sécurisation des lieux entièrement confiée à la Garde Nationale.

 

 

Cette dernière (la Garde Nationale) a, semble-t-il, pris les choses très au sérieux surtout après la diffusion d’informations faisant état d’un hypothétique coup de force des proches du détenu. Un écho émanant de sources généralement bien introduites. Il n’en fallait pas plus pour la Garde de renforcer son dispositif à travers un raffermissement aussi bien en termes d’effectifs que de logistiques. Elle n’a, en effet, hésité à augmenter les troupes et déployer des engins lourds sur le terrain.

 

 

A l’intérieur de cette prison improvisée, le prévenu est désormais isolé et enfermé à double-tour dans l’ancien bureau de l’officier de gendarmerie répondant au substantif de «Mao».

 

 

Et toujours pour des raisons sécuritaires, c’est l’adjoint du capitaine Diawara qui est aujourd’hui seul habilité à faire passer les repas destinés au prisonnier. L’enregistrement sonore serait passé par là. Selon des indiscrétions, c’est dans le plat de riz qui lui a été apporté, que le prévenu a dissimulé le document destiné à l’extérieur.

 

 

Siméon Keïta et Siriman Fané, persona non grata à la Maison centrale d’Arrêt (M.C.A)

Suite à leurs interpellation et inculpation pour terrorisme, homicides, complicité d’homicides et tentatives d’homicides, coups et blessures volontaires, séquestration détention illégale d’armes de guerre et usage d’armes dans un espace scolaire…, les prévenus Siméon Keïta et Siriman Fané ont été conduits à la prison centrale. Là, les attendait une petite déconvenue.

 

 

Le régisseur de la prison a tout simplement fait remarquer aux magistrats instructeurs que séjournent au même endroit les sergents de police «Jet Lee» et Mahamadou Y. Diarra tous deux, présumés complices de Siméon Keïta et Siriman Fané dans deux affaires différentes.

 

 

Le premier («Jet Lee»), est accusé seulement d’une partie des griefs retenus contre les nouveaux venus (terrorisme, homicides, complicité d’homicides, tentatives d’homicides, usage d’armes dans un espace scolaire…); des faits qui remontent au mois d’Avril 2012 et consécutifs à la mort par balle de deux étudiants sur le campus universitaire de Badalabougou. Lors de son interrogatoire, le suspect a affirmé sans ambages qu’il avait agit sur ordre de Siméon Keïta, Siriman Fané et d’Oumar Mariko. Ce qui lui vaut son séjour à la Maison Centrale d’Arrêt de Bamako.

 

 

Quant au second (le sergent Mahamadou Y. Diarra), lui aussi est accusé, seulement d’une partie des charges attribuées à ses deux supérieurs, à savoir : détention illégale d’armes de guerre, homicide…).

 

 

Pour rappel, à la mi-avril 2013, et à la suite d’un affrontement entre clans rivaux au Groupement Mobile Sécurité (GMS), le sergent Mahamadou Y. Diarra a fait usage de son arme (de guerre) et tué un militaire par balle. L’on découvrira plus tard un stock important d’armes de guerre et de munitions censés être sous la responsabilité des leaders syndicaux. Signalons que Siméon Keïta a démenti l’existence d’un tel arsenal et parle de complot. Le tireur fut, en tout état de cause,  lui aussi conduit à la M.C.A où se trouvait déjà l’autre franc-tireur, le sergent Diallo dit «Jet Lee» et où ont été conduits l’adjudant Siméon Keïta et le sergent-chef Siriman Fané.

 

 

C’est donc tout naturellement que les autorités pénitentiaires ont signalé l’anomalie aux magistrats instructeurs concernés, à savoir, la détention des suspects dans les mêmes affaires dans le même espace-temps. C’est justement ce souci qui amené les autorités à faire incarcérer les deux hommes (Siméon Keïta et le sergent-chef Siriman Fané) respectivement à Koulikoro et Dioïla à la faveur de leur première interpellation. Pour cette seconde fois, et suite à la remarque des autorités pénitentiaires de la M.C.A, ils ont donc été conduits au camp I de la gendarmerie.

 

 

Mais là encore, la  question est encore loin d’être définitivement tranchée. Et pour cause.  Des voix autorisées ont, en cet endroit, fait remarquer que les deux nouveaux-venus risqueraient d’être de trop puisqu’également cités dans l’affaire dite des «bérets-rouges» pour laquelle, d’autres suspects sont gardés à vue au même endroit…

 

 

Décidément, on eut dit que la place commence à manquer  dans les prisons à moins que ce soit les prisons qui manquent ! Avec des perspectives qui ne s’annoncent guère alléchantes pour les présumés complices ou suspects, l’on se demande si les maisons d’arrêt (sécurisées) actuellement disponibles seront à mesure d’abriter encore d’autres pensionnaires.

 

 

A propos, l’interdiction de voyage concernant tous les officiers supérieurs de l’ex-CNRDRE est bel et bien en vigueur. Les frontières terrestres en l’occurrence se trouvent en ce moment sous haute surveillance et le juge Togo du pool économique attend les premiers suspects dans les prochaines heures.

B.S. Diarra

 

 

SOURCE: 

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