Le Président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, a présidé, le 16 septembre 2014 au CICB, la cérémonie d’ouverture de la 1ère édition du Forum International des Jeunes sur la Paix et la Sécurité au Sahel. Le forum s’est déroulé du 16 au 18 au septembre 2014.
C’était en présence de l’ambassadeur, chef de la délégation de l’Union Européenne, Richard Zinck, du représentant de l’Union Africaine, Pierre Buyoya, du ministre de la jeunesse et la construction citoyenne, Mamadou Gaoussou Diarra et du président du Conseil National de la Jeunesse du Mali, Mohamed Salia Touré.
En effet, la jeunesse souhaite ardemment que cette crise qui « terrorise » encore son avenir, paralyse son peuple, asphyxie son économie, corrompt son quotidien et pénalise l’investissement international, figée par les armes, l’absolutisme clanique et la surenchère revendicative, soit débloquée rapidement.
C’est pourquoi, faisant allusion aux pourparlers d’Alger, le président du CNJ-Mali, Mohamed Salia Touré, soulignera que la jeunesse sait que chaque partie doit patiemment et intelligemment s’insérer dans un processus de concessions réciproques pour aller à une solution viable et respectueuse de l’intégrité territoriale, de la souveraineté et de l’unité nationale.
« Toute paix se négocie, mais la paix est nécessaire, obligatoire. La jeunesse veut grandir et vivre en paix. Elle ne mérite pas de survivre dans la peur du lendemain, la hantise de l’autre, l’indifférence de ses voisins et la méfiance des autres nations », dira encore Mohamed Salia Touré, avant d’ajouter que la paix et le développement de notre Nord, et plus largement au Sahel, sont un enjeu global, même s’il parait aujourd’hui local.
« Nous irons partout pour chercher des emplois pour nos jeunes », a rassuré, le président de la République, qui dira ensuite : « le combat que nous menons aujourd’hui triomphera ! Notre quête de paix doit être comprise par l’inébranlable volonté du peuple. Il nous faut la paix à tout prix ! ».
« Nul n’a intérêt à affaiblir nos Etats ! Aucun président n’acceptera certaines choses. Toutes les manœuvres sont en œuvre à Alger. » Mais conclura le président de la République, « Ne me demande pas de faire ce que tu n’as pas fait chez toi ! ». Une phrase pleine de sens.
Korotoumou Dembélé
(Stagiaire)
SOURCE: Le 26 Mars