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Paix et réconciliation : L’ISPRIC Y CONSACRE UNE SEMAINE

L’Institut des sciences politiques relations internationales et de communication (ISPRIC) entend apporter sa contribution à la réconciliation nationale. Dans ce dessein, il vient de lancer une semaine scientifique, culturelle et sportive baptisée « Hard Week ». La cérémonie de lancement a eu lieu hier dans la cour de l’institut en présence de plusieurs personnalités : le chef de cabinet du ministère de la Réconciliation nationale, Abdoul Karim Sissoko, la représentante de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation, Mme Dembélé Oulématou Sow, la présidente de la fondation ISPRIC pour la paix et la réconciliation, Mme Rokiatou Wallet, le parrain de l’initiative, le Dr Mamadou Habib Diallo, président de l’Association des établissements d’enseignement supérieur privés, et du directeur général de l’institut, Mohamed Gakou.

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«  Nous voulons à travers ces activités scientifiques, culturelles et sportives, dépassionner les débats et apporter notre modeste contribution scientifique au processus de réconciliation nationale au Mali », a expliqué le directeur général de l’ISPRIC. Selon lui, ces journées de réflexions offriront aux experts ainsi qu’aux acteurs du secteur privé, des espaces d’expression à travers des communications sur la culture de la paix, l’impact de la crise sur les établissements d’enseignement supérieur, et sur la culture et le sport.
Pour Mohamed Gakou, l’Accord pour la paix et la réconciliation, même diversement interprété, a le mérite de prouver la bonne foi de toutes les parties prenantes. Ce qui prouve sans équivoque que le vivre ensemble dans un Mali uni et réconcilié avec lui-même est appelé des vœux de tout un chacun.
« La fondation ISPRIC s’inscrit dans un plan d’aide au développement économique en accord avec la politique en matière de santé, d’éducation et d’environnement au Mali », a déclaré Mme Rokiatou Wallet. La fondation apporte aussi aux nécessiteux un soutien médical, notamment en matière d’hygiène et de prévention des maladies, un soutien psychologique aux populations victimes des situations d’urgence humanitaire et de leurs conséquences. Enfin, elle tente de fournir un cadre de réflexion et d’action aux personnes physiques ou morales souhaitant intervenir dans les domaines de l’éducation, de la santé et de l’environnement, afin de susciter la participation des institutions spécialisées, nationales et internationales, gouvernementales et non gouvernementales, aux actions entreprises par la fondation.
Pour la représentante de la CVJR, la réconciliation est un processus politique et juridique qui vise non pas seulement le règlement du conflit mais aussi son dépassement. « Elle va au-delà de la reconnaissance des droits des victimes, car son objectif est de parvenir à une société pacifiée où se reconnaissent des individus libres et égaux, capables d’affronter ensemble une histoire commune faite de violences et surtout de la surmonter. La réconciliation implique le pardon sur la base de la vérité non pas pour effacer ou oublier le passé, mais éviter qu’il ne se reproduise », a précisé Mme Dembélé Oulématou Sow.
Le parrain de l’événement, Mamadou Habib Diallo, a, lui, retenu que notre pays revient de très loin. « Subir les attentats terroristes, voir son Septentrion occupé, assister impuissant à un combat fratricide de son armée, constater la dissolution de ses institutions sans pouvoir tirer la sonnette d’alarme, dénombrer les morts et devoir serrer la main des présumés criminels… », a-t-il énuméré avant de souligner que la réconciliation exige le pardon et la vérité et qu’elle peut être voulue par les protagonistes ou initiée par un médiateur indépendant.
Au cours de la semaine scientifique, culturelle et sportive, il est prévu, entre autres activités, des panels sur différents sujets comme l’impact de la crise sur l’industrie et le rôle des industriels dans la réconciliation, la culture comme facteur de paix. Vendredi, une sortie est programmée sur Zantiguila (cercle de Bougouni) avec les médecins de la fondation ISPRIC.
Abdoul Karim COULIBALY

source : Essor

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