Placée sous le signe de la paix et de la concorde entre tous les filles et fils de la localité de Goundam, la concentration inter et intracommunautaire sera organisée par la Coordination Kel-Ansar et Alliés. La rencontre se tiendra du 12 au 14 février à Goundam. Les recommandations serviront de plan d’action.
La ville de Goundam abritera du 12 au 14 février prochain sa toute première rencontre, organisée par la coordination Kel-Ansar, au nom de la paix et de la cohésion. Il s’agit pour la communauté de réunir les fils et filles de la zone pour discuter des pistes de solutions pouvant faire taire les armes et pour le développement de la cité.
Pour les organisateurs de cette rencontre, l’objectif est de créer un cadre de retrouvailles des communautés de la région de Tombouctou, mais aussi d’échanger afin de faire émerger les problèmes les plus prioritaires qui serviront à alimenter les futures actions collectives. Elle sera aussi une opportunité pour dégager les voies et moyens pour la stabilité de la région.
Plusieurs personnalités du pays et du terroir sont annoncées à cette rencontre. Parmi, l’ambassadrice du Mali en Allemagne, Oumou Sall Seck, ancienne maire de Goundam, l’honorable Oumarou Ag Mohamed Ibrahim Haïdara, Cheick Boukadry Traoré, Mohamed Ali Ag Ibrahim. Des anciens ministres sont également attendus à ce rendez-vous de la paix et de la cohésion sociale.
Pendant trois jours, les participants échangeront sur la paix sociale, le vivre ensemble, le développement des services sociaux de base, des opportunités économiques de la région dont le système Faguibine ou le pastoralisme, indique le porte-parole du mouvement.
« Comme vous le savez, notre association n’a qu’un seul but, un seul objectif, un seul souci, celui de voir un Mali uni dans sa diversité, un Mali fort et démocratique, capable de garantir la sécurité à tous ses citoyens, de répondre aux aspirations de son peuple au sud comme au nord du pays… Nous souhaitons développer notre région à travers une coopération tous azimuts qui touche à tous les domaines : sécuritaire car c’est notre premier souci, », a lancé le porte-parole de l’association. « Il faut sécuriser nos marchés frontaliers pour permettre le développement des échanges qui enrichissent nos populations. Nous voulons également développer une coopération en matière de prévention et de gestion des conflits, en organisant des forums intercommunautaires dans nos grandes villes et villages », a-t-il poursuivi.
Ce regroupement entend à travers cette rencontre apporter sa pierre à la construction d’un vivre ensemble inclusif. Il bénéficie du soutien des cadres, des politologues, experts humanitaires et d’autres évoluant dans le domaine du développement, de la paix, de l’éducation, de la sécurité, de la santé et du droit. Selon les initiateurs, il est ouvert à toutes les communautés voisines désireuses d’apporter leur contribution à l’édification.
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