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Pacte entre le gouvernement et ONU : À quelles fins ?

La signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale, en 2015, entre le gouvernement, la CMA et la Plateforme, avait suscité des grands espoirs. Mais, trois ans après, les attentes restent énormes. Pour accélérer sa mise en œuvre, les Nations Unies signeront avec le gouvernement  du Mali,  ce jeudi à New York,  un Pacte pour la paix.

En marge des travaux de la 73ème session de l’Assemblée  générale de l’ONU, le gouvernement du Mali  débattra avec l’instance pour la paix mondiale des contours et du contenu du « Pacte pour la paix », qu’ils doivent signer. Même si les différentes parties signataires de l’Accord sont représentées, parleront-elles le même langage lors de ce séjour ? L’objectif de cet engagement, selon la résolution 2423 des Nations Unies, est « d’accélérer l’Accord, contribuer  à la stabilisation du Mali et renforcer  la cohérence des efforts déployés par la communauté internationale au Mali, avec l’appui de la MINUSMA ». Tout d’abord, les Nations Unies souhaitent que ce pacte « repose sur des critères convenus,  liés à la gouvernance, à l’état de droit, et à la mise en œuvre de l’Accord, en particulier de ses principales dispositions… ». Cet instrument permettra de fixer aux parties signataires des objectifs clairs et précis  qu’elles devront avoir mis en œuvre dans les six mois suivant l’investiture du Président IBK.

Pour le moment, le concept et son contenu sont sujets à discussions. Il a été au cœur de la 27ème session du CSA tenue le 18 septembre. C’est pourquoi les conclusions des échanges de New York sont fortement attendues. Pour Sidi Brahim Ould Sidat, chef de la délégation de la CMA au CSA, qui participe d’ailleurs à cette mission, « beaucoup des gens ne comprennent pas le pacte et en ont  une vision différente ». Il estime que les échanges prévus permettront de dégager une compréhension claire du concept et de ses objectifs. « Il doit se baser sur un calendrier bien défini entre les parties maliennes et c’est sur la base de celui-ci que le gouvernement prendra un engagement avec l’ONU pour la mise en œuvre du document », dit-il, précisant que si tel n’est pas le cas le document n’aura pas d’impact.

Avant lui, Me Harouna Touré de la Plateforme avait estimé que le pacte était un acte de plus et que la « sincérité » dans son respect et son application était essentielle pour la suite du processus.

 

Source: journaldumali

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