Plusieurs fois piétinées et brûlées, les couleurs nationales du Mali sont réduites a néant par des militants de la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA). En effet, comme pour jouer avec les nerfs des maliens qui sont opposés à tout projet de partition du pays, le drapeau est plusieurs fois outragé à Kidal devant le silence coupable de la communauté internationale, garante de la mise en œuvre de l’Accord d’une part et devant le silence coupable du Gouvernement d’autre part. Le silence le plus blessant dans cette histoire est celui des ministres membres de la CMA qui siègent dans le Gouvernement de Transition.
À chaque fois que la CMA engage un pas vers la paix et la réconciliation nationale, il est toujours suivi de deux autres pas en arrière à cause des actes de provocation qu’elle cautionne. Pour une première, depuis la (…)
MAHAMANE TOURÉ
NOUVEL HORIZON