En Ouganda, la sécurité a été renforcée à travers le pays pour l’élection présidentielle du 18 février.
Mercredi, le président de la Commission Electorale a mis en garde contre les groupes d’autodéfense, bien souvent utilisés par les politiciens.
Les observateurs internationaux dans le pays appellent au calme.
En début de semaine, il y a eu des affrontements entre partisans de l’opposition et forces de sécurité.
Ces violences ont causé la mort d’une personne.
L’actuel président et candidat Yoweri Museveni brigue son cinquième mandat.
Il est arrivé au pouvoir il y a trois décennies.
Face à lui, il y a sept candidats, dont un ancien Premier Ministre.
Une seule femme se présente à cette élection.
Il s’agit de Maureen Kyalya qui a travaillé dans le gouvernement de Museveni dans le passé.
La présidentielle de cette semaine devrait permettre aux candidats de gagner des sièges au parlement.
L’an dernier, 43 nouvelles circonscriptions ont été créées.
Le nombres des parlementaires s’élève désormais à 418.
D’après la constitution ougandaise, chaque district doit élire une femme pour le représenter à l’Assemblée législative.
Mais d’autres groupes cherchent aussi à faire élire des jeunes ou des personnes handicapées.
Le parti de Museveni, le Mouvement de Résistance Nationale, compte le plus de députés au parlement.
Les candidats d’opposition ont donc exhorté les électeurs à aller voter.
La dernière participation électorale a été très faible en 2011.
L’Ouganda détient un pouvoir militaire essentiel dans la région.
Ses troupes ont été déployées notamment en Somalie, pour combattre le groupe terroriste Al Shabab.
Mais l’armée ougandaise est aussi présent en République Centrafricaine, où elle cherche à retrouver Joseph Kony, le chef de la Lord’s Resistance Army.
Source: BBC